Delezenne, Charles (1776-1866)

De Une correspondance familiale

A la fin de sa vie, lisant les Impressions et souvenirs, 1812-1872 d'un condisciple (François Chon) Charles Auguste Duméril remarque : « J’y ai revu les noms de plusieurs de mes anciens professeurs : M.M. Broudéhoux, Ansiaux, Delezenne » (lettre du 23 janvier 1883).

Dans un autre exercice de mémoire, le publiciste et homme politique Alfred Darimon (1819-1902) évoque sa scolarité lilloise aux côtés du « général Faidherbe » dans un article du Figaro (25 octobre 1896). Darimon mentionne le nom d'anciens professeurs et écrit : « Notre professeur d'algèbre et de géométrie [  ] M. Délezenne était un véritable savant, fort apprécié de tous ses confrères, et, en même temps, un professeur de premier ordre. Il se mettait au niveau de ses élèves, leur fournis.sait des explications dans la langue la plus claire et la plus simple, et parvenait à réveiller les intelligences les plus endormies. Faidherbe et moi, nous nous attachâmes à cet homme éminent qui ne tarda pas à faire de nous ses élèves favoris. »

Né à Lille, Charles Delezenne, mathématicien et physicien, enseigne à Saint-Germain-en-Laye dans l'école fondée par Mme Campan puis dans un lycée à Paris comme « maître de mathématiques » (1803-1805) et enfin à Lille (1805-1836). Il assure aussi un cours public de physique (1817-1848) et, dans le cadre des écoles académiques de Lille, un cours de physique appliquée aux arts industriels (à partir de 1823).

Notes




Pour citer cette page

« Delezenne, Charles (1776-1866) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Delezenne,_Charles_(1776-1866)&oldid=42930 (accédée le 29 mars 2024).

D'autres formats de citation sont disponibles sur la page page dédiée.