Décembre 1826

De Une correspondance familiale


Lettre de Pierre Bretonneau (Tours) à son ami André Marie Constant Duméril (Paris)


Tours, décembre 1826.

Mon ami, si vous pensez que ce manuscrit, en y faisant quelques retranchements, puisse être imprimé dans les Archives[1], je vous prierai de le remettre à M. Cottereau, mon élève et mon ami ; il travaille pour ce journal et il surveillera l’impression.

M. Cottereau vous dira que je viens d’obtenir des résultats thérapeutiques qui passent toutes mes espérances de l’emploi de l’alun, du nitrate d’argent ; en un mot du traitement escharotique, non pas le plus énergique, mais le plus étendu et le plus soutenu, opposé au dernier degré de l’angine maligne, au deuxième, au troisième et au quatrième jour de l’invasion des canaux aérifères.

Priez Mme Duméril[2] d’agréer les plus tendres compliments du ménage[3].

Votre bien sincère ami.


Notes

  1. La note sur l’alun adressée par Bretonneau, Pierre (1778-1862) et ses prochesBretonneau]] à Duméril paraît dans les Archives]générales de médecine le 5 janvier 1827 : « Note sur l’emploi thérapeutique de l’alun dans la diphthérite », par M. Bretonneau, médecin de l’hôpital de Tours.
  2. Alphonsine Delaroche.
  3. Pierre Bretonneau, Pierre (1778-1862) et ses prochesBretonneau]] et son épouse Marie Thérèse Adam.

Notice bibliographique

D’après Triaire, Paul, Bretonneau et ses correspondants, Paris, Félix Alcan, 1892, volume II, p. 127-128. Cet ouvrage est numérisé par la Bibliothèque inter-universitaire de médecine (Paris).

Pour citer cette page

« Décembre 1826. Lettre de Pierre Bretonneau (Tours) à son ami André Marie Constant Duméril (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=D%C3%A9cembre_1826&oldid=43157 (accédée le 3 octobre 2024).

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