Bulffer, Dominique Joseph (1823-1897) et ses proches
Les Mertzdorff à Vieux-Thann se fournissent en cirage, encaustique et couleurs pour les parquets chez M. Bulffer (Charles Mertzdorff écrit "Bulfer"). C’est à cette entreprise qu’ils font appel en 1869 pour repeindre leurs appartements, Dominique Joseph Bulffer dirigeant les opérations. C’est lui aussi qui s’occupe de l’appartement de Léon Duméril (lettre du 14 avril 1877, qui signale la mort accidentelle d’un neveu).
La famille Bulffer est une dynastie d’artistes : Jean Jacques Bulffer, son fils François Joseph, son petit-fils Dominique Joseph (1823-1897), son arrière petit-fils Charles (1858-1934). Plusieurs de leurs œuvres sont exposées au musée de Thann. Charles Bulffer, peintre de natures mortes, prend la succession de son père dans l'affaire que celui-ci monte à Bâle où la famille s'installe après la défaite de 1870.
Dominique Joseph Bulffer (1823-1897), fils de François Joseph Bulffer (né vers 1798) et de Madeleine Eschamser (née vers 1798), épouse en 1855 Thérèse Schöllkopf[1] (née en 1826) ; ils ont deux enfants : (Marie Thérèse) Joséphine Bulffer (née en 1856) et (Thibaud Joseph) Charles (1858-1934). Joséphine Bulffer est probablement la « demoiselle Bulffer », venue de Thann, qui enseigne l’allemand aux petites Mertzdorff (lettre du 18 novembre 1872).
(Voir la monographie sur les autres artistes mentionnés dans les lettres)
Pour citer cette page
« Bulffer, Dominique Joseph (1823-1897) et ses proches », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Bulffer,_Dominique_Joseph_(1823-1897)_et_ses_proches&oldid=56563 (accédée le 12 décembre 2024).
D'autres formats de citation sont disponibles sur la page page dédiée.
- ↑ Schöllkopf est parfois orthographié Schoellkopf ou Schoellkoff dans les actes de l'état-civil.