Bourgois, Siméon (1815-1887) et son épouse Sophie Mathilde Jeanne de La Roche
À Émalleville dans l'Eure Georges Duméril et son épouse Maria Lomüller fréquentent en voisins l'amiral Bourgois, «personne haut placée», et son épouse, «aussi bonne qu’aimable» (lettre du samedi 21 août 1886).
Siméon Bourgois, fils d'un capitaine d'artillerie, naît Thionville, entre dans la Marine en 1830. Sorti de l'École navale en 1831, capitaine de frégate (1852) puis de vaisseau (1858), il participe aux guerres de Crimée, de Chine, au blocus de Venise (1859). Il devient chef d'état-major de l'amiral Bouët-Willaumez (1864), contre-amiral (1868), commandant de la Division des côtes occidentales d'Afrique (1870), administrateur colonial des Colonies de Gorée et dépendances, président de la Commission des défenses sous-marines et conseiller d'État (1872), vice-amiral (1875), préfet maritime de Brest (1877-1879), président de la Commission de surveillance des banques coloniales,
Siméon Bourgois, également ingénieur, est membre du Conseil d'amirauté et du comité hydrographique ; il s’intéresse à la propulsion à vapeur et aux essais du sous-marin expérimental « Le Plongeur » avec l'ingénieur Charles Brun, ainsi qu’à l’utilisation des torpilles.
Siméon Bourgois est candidat de la gauche républicaine aux élections de 1885.
Siméon Bourgois est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont : Recherches théoriques et expérimentales sur les propulseurs hélicoïdes (1845) ; Études sur l'application de l'hélice à la marine militaire (1851) ; Renseignements nautiques recueillis à bord du Duperré et de la Forte pendant un voyage en Chine (1863) ; Études sur les manœuvres des combats sur mer (1876) ; Du Roulis des navires en eau calme (1884) ; De la navigation sous-marine appliquée à la défense des ports (1886) ; Les torpilleurs, la guerre navale et la défense des côtes (1888).
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En 1850 Siméon Bourgois épouse en premières noces Cécile Caroline Baleste (d'Astier d'Ussel) (1829-1858). Elle est la fille de Jean Dominique Honoré Hippolyte Baleste (d'Astier d'Ussel) (1797-1876), sous-directeur de l'enregistrement et des domaines à Paris et d'Amélie Louise Defrance (1804-1873), elle-même fille du zoologiste Jacques Louis Marin Defrance (1758-1850). Le couple Bourgois-Baleste a un fils, Louis Marie Bourgois (1851-1913), qui épouse en 1874 Marie Louise Bertrand de Launay (1850-1916).
En secondes noces Siméon Bourgois épouse Sophie Mathilde Jeanne de La Roche (née vers 1833 ; ils ont une fille, Caroline Louise Bourgois (née en 1866), qui épouse en 1889 le polytechnicien (X 1875) Gabrielle Jean Louis Ville (1855-1927).
Pour citer cette page
« Bourgois, Siméon (1815-1887) et son épouse Sophie Mathilde Jeanne de La Roche », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Bourgois,_Sim%C3%A9on_(1815-1887)_et_son_%C3%A9pouse_Sophie_Mathilde_Jeanne_de_La_Roche&oldid=58457 (accédée le 15 novembre 2024).
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