Voir la source de Samedi 17, dimanche 18 et lundi 19 mars 1877

{{Lettre/Menu_Précédente_Suivante}}
__NOTOC__

<span class="letter-subtitle">Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa fille Marie Mertzdorff (Paris)</span>


[[Fichier:original de la lettre  1877-03-17-19 pages 1-4.jpg|border|150px|original de la lettre  1877-03-17-19 pages 1-4.jpg]]
[[Fichier:original de la lettre  1877-03-17-19 pages 2-3.jpg|border|150px|original de la lettre  1877-03-17-19 pages 2-3.jpg]]
[[Fichier:original de la lettre  1877-03-17-19 pages 5-8.jpg|border|150px|original de la lettre  1877-03-17-19 pages 5-8.jpg]]
[[Fichier:original de la lettre  1877-03-17-19 pages 6-7.jpg|border|150px|original de la lettre  1877-03-17-19 pages 6-7.jpg]]
----
Ma chère Marie

Samedi soir. J’ai reçu [[Vendredi 16 mars 1877|ta bonne petite lettre]] ce matin. Si vous v<sup>ous</sup> réjouissez de revoir [[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|V]][[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|<u><sup>ieux</sup></u>]][[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|-Th]][[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|<u><sup>ann</sup></u>]] tu comprends quel plaisir j’aurai, moi, à vous revoir à la maison &amp; si les murs savaient parler ils en diraient tout autant.

Oncle Léon<ref>Léon [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> vient d’envoyer les papiers nécessaires pour ses publications de bans le voilà affiché à [[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|V]][[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|<u><sup>ieux</sup></u>]][[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|-Th]][[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|<u><sup>ann</sup></u>]] &amp; nous ne voyons pas d’empêchement pour que le samedi 7 M. [[Zimmermann, Thiébaut (1814-1884)|Zimmermann]]<ref>Thiébaut [[Zimmermann, Thiébaut (1814-1884)|Zimmermann]], maire de [[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|Vieux-Thann]].</ref> prononce son [ ] &amp; le 9 la cérémonie à l’Eglise de [<nowiki/>[[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|V<u><sup>ieux</sup></u>-Thann]]] où on attend le curé<ref>Louis [[Oesterlé, Louis († 1894)|Oesterlé]] est curé à [[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|Vieux-Thann]] de 1875 à 1881.</ref> qui est à Berlin en ce moment.<br />
D’après les renseignements pris, il y aura 6 demoiselles d’hon<sup>neur</sup>, vous deux<ref>Marie et sa sœur Emilie [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]].</ref> compris, l’une d’elles de Dijon est encore plus jeune qu’Emilie, par contre dans le nombre il s’en trouve de plus respectables que toi.<br />
Léon me dit qu’il y a 5 garçons d’hon<sup>neur</sup> le 6<sup>e</sup> est à trouver.<br />
Le dîner chez les [[Miquey, Étienne (né en 1806) et son épouse Joséphine Fillat|Miquey]]<ref>Étienne [[Miquey, Étienne (né en 1806) et son épouse Joséphine Fillat|Miquey]] et son épouse Joséphine Fillat.</ref> est de 45 couverts, l’on dansera le soir dit-on, mais les mariés se sauveront dès qu’ils pourront pour [ ].<br />
L’on ne pense pas [aller bien loin] mais ils visiteront [ ] Piémont pour rentrer par Nice &amp; Lyon, tout cet itinéraire est sujet à des changements.

Quant à mon dîner, je ne m’en suis pas encore occupé ; j’aimerais bien avoir les [[Berger, Louis (1829-1898)|Berger]], si le nombre me le permet, car je ne sais pas le monde qui peut me venir de [[Mulhouse|Mulh]][[Mulhouse|<u><sup>ouse</sup></u>]].<br />
D’après b<sup>onne</sup>-maman<ref>Félicité [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]], épouse de Louis Daniel Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> nous serions 35 ce qui est beaucoup pour n<sup>otre</sup> salle à manger. Mais nous avons encore le temps d’étudier la chose, je chargerai [[Lehmann, Charles Xavier (1830-1892)|Lehmann]]<ref>Charles Xavier [[Lehmann, Charles Xavier (1830-1892)|Lehmann]].</ref> de toute la besogne pour n’avoir rien à m’occuper que des vins.<br />
Cette semaine je pense aller à [[Wattwiller (les bains)|<u>W</u>]][[Wattwiller (les bains)|attviller]] pour cette grosse affaire.

Vendredi M<sup>me </sup>[[Stackler, Marie (1853-1916) et ses proches|Stackler]]<ref>Marie Stéphanie Hertzog, veuve de Xavier [[Stackler, Marie (1853-1916) et ses proches|Stackler]], accompagnée de sa fille Marie [[Stackler, Marie (1853-1916) et ses proches|Stackler]].</ref> a dîné ici. Ces 2 dames sont venues pour voir les progrès de l’appartement qui n’est pas bien avancé &amp; surtout pour donner à la mairie son consentement de mariage. Mercredi lorsque j’ai dîné chez elle, elle m’a dit qu’elle ne viendrait qu’à la condition qu de ne pas dîner à [[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|V]][[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|<u><sup>ieux</sup></u>]][[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|-Th]][[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|<u><sup>ann</sup></u>]] ou de dîner à la fortune du pot. J’ai accepté cette dernière condition, mais com<sup>m</sup>e à [[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|V]][[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|<u><sup>ieux</sup></u>]][[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|-Th]][[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|<u><sup>ann</sup></u>]] il n’y a pas de poisson, vous apporterez votre poisson avec vous, si vous venez un Vendredi. Je ne pensais pas être pris au sérieux. Ces Dames avaient un superbe turbot. Que l’on a déposé à la cuisine. Mais la pauvre Thérèse<ref>Thérèse [[Neeff, Melchior (né en 1823) et les apparentés|Neeff]], [[Les employé-e-s de maison|employée]] de Charles [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]].</ref> n’avait pas de vase assez grand pour une pièce si belle, l’on a cherché si longtemps qu’à 11 ½ <sup>h</sup> seulement la pauvre bête a trouvé place dans une énorme terrine qui sert à préparer le miel et la cire, terrine monstre qui couvrait tout le fourneau [ ] pour y bouillir l’eau, etc. Enfin il était cuit à 1<sup>h</sup> &amp; n<sup>ous</sup> avons pu n<sup>ous</sup> mettre à table. b<sup>onne</sup>-maman qui dînait avec nous était dans ses petits souliers pend<sup>ant</sup> tout le temps que la cuisinière cherchait l’ustensile possible. Je ne sais pas si à [<nowiki/>[[Mulhouse|Mul<sup>house</sup>]]] l’on trouve, tout fait, une turbotière ? l’on me dit que c’est en fer blanc, com<sup>m</sup>e malheureusement de mon temps, lorsque j’étais marmiton l’on mangeait peu de ces delicatessen je comprends ce qu’il faudrait mais serais assez embarrassé de le faire ici.<br />
Si tante<ref>Aglaé [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]], épouse d’Alphonse [[Milne-Edwards, Alphonse (1835-1900), son père Henri, leurs proches et descendants|Milne-Edwards]].</ref> voulait bien me soigner une marmite du genre turbot cela me ferait plaisir. si c’est trop embar<sup>r</sup>assant p<sup>our</sup> le transport, je tâcherai de trouver cela à [[Mulhouse|Mulh]][[Mulhouse|<u><sup>ouse</sup></u>]]. Cela nous permettra de manger quelquefois du poisson.

Cet après midi Thérèse la grand chef est venue me trouver dans mon bureau avec la liste de toutes les bonnes choses des march<sup>ands</sup> du Midi, il s’agissait de lui dire tout ce qu’elle devait prendre. Tu comprends mon embarras &amp; combien j’aurais voulu que tu fusses là pour me tirer d’embarras. 8 jours plus tard, c’était ta besogne. J’ai dû le faire tant bien que mal, huile, cafés, pâtes &amp; tutti frutti tout y a passé. Encore un peu &amp; je serai excellente ménagère com<sup>m</sup>e tu vois.

B<sup>onne</sup>-maman a fait tout exprès voyage à [[Mulhouse|Mulh]][[Mulhouse|<u><sup>ouse</sup></u>]] p<sup>our</sup> y porter sa robe qui lui fait gr<sup>and</sup> plaisir &amp; il paraît que l’artiste couturière lui a persuadé qu’elle ne peut faire la robe sans traîne. Nous aurons donc le plaisir de voir B<sup>onne</sup>-mam<sup>an</sup> avec sa queue. Qui l’aurait cru ! N’oubliez pas le châle de b<sup>onne</sup>- m<sup>aman</sup>  [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]]<ref>Jeanne [[Target, Jeanne (1805-1882) et ses proches|Target]], épouse de Jules [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]].</ref> car l’on y compte.<br />
Pendant que j’y pense, pourrez-vous danser avec vos lourdes robes de velours ? Il paraît que vous toutes &amp; moi devons prendre logis chez M<sup>me </sup>[[Miquey, Étienne (né en 1806) et son épouse Joséphine Fillat|Miquey]] c’est décidé &amp; [cepend<sup>ant</sup>] il eut été si [ ] à l’hôtel où b<sup>on</sup>-papa &amp; b<sup>onne</sup>-m<sup>aman</sup> avec frère sœur &amp; neveux vont loger. Pourquoi tant d’hon<sup>n</sup>eur pour nous ? Et je m’abstiens de faire d’autres réflexions car je risquerais d’être méchant.

Dimanche soir. j’étais persuadé hier au soir que demain Lundi tu me lirai, que dès le matin je me mettrai à finir mon petit griffonnage. Et tu vois que non &amp; cependant je n’ai pas quitté la maison qu’un moment pour un petit tour au Jardin &amp; la [[Les propriétés et entreprises de Charles Mertzdorff et de ses successeurs|fabrique]]. Je dis com<sup>m</sup>e toi, les journées passent &amp; chaque soir l’on se demande pourquoi l’on a fait si peu.<br />
Je t’assure que je ne me fatigue pas. Le petit train-train de [[Les propriétés et entreprises de Charles Mertzdorff et de ses successeurs|fabrique]], com<sup>m</sup>e la maison n’a rien de bien tourmentant. La [[Les propriétés et entreprises de Charles Mertzdorff et de ses successeurs|fabrique]] a plus de travail que nous pouvons produire, les constructions suivent lentement leur cours, très pianissimo, il est vrai mais depuis mon retour, le nouv<sup>eau</sup> blanchiment vis-à-vis notre maison prend tournure, tout y est neuf, &amp; je crois qu’il marchera en Mai com<sup>m</sup>e je l’avais toujours soupçonné. &amp; j’espère à notre entière satisfaction, car il me semble bien étudié &amp; bien exécuté.

A la maison de même tout marche à souhait &amp; vous la trouverez, je l’espère, assez en ordre, Thérèse se fait aider lorsque besoin est, par Emilie [[Sussenthaller, Émilie (née en 1859)|Sussenth]][[Sussenthaller, Émilie (née en 1859)|<u><sup>aller</sup></u>]], qui une bien brave &amp; hon<sup>n</sup>ête fille ayant reçu une bonne petite éducation &amp; qui se prête à tout. C’est elle qui raccom<sup>m</sup>ode &amp; la voilà qui se met au repassage, car sachez que vous allez trouver tout d’une blancheur éblouissante, pas un rideau qui n’aura passé sous le fer. Pendant votre séjour ici Emilie sera votre femme de chambre, puis après elle retourne à son métier, sans plus de Cérémonie.<br />
J’avais déjà pensé à votre piano mais hélas, ce n’est pas suffisant, car je n’ai pas encore agi, &amp; je crains qu’il ne soit trop tard car il n’est pas facile d’avoir ces Mess<sup>ieurs</sup> les accordeurs. Dans tous les cas, que votre musique se trouve dans votre malle. Tu mettras 2 ou 3 de tes dessins dans les cahiers de musique pour les montrer à b<sup>onne</sup>-maman &amp; le papa<ref>Charles [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]] lui-même.</ref> les gardera devers lui.

J’espère que rien ne retardera votre venue &amp; que samedi proch<sup>ain</sup> vous vous mettez en route &amp; dimanche matin je déjeune avec vous au Buffet de [[Mulhouse|Mulh]][[Mulhouse|<u><sup>ouse</sup></u>]] où vous trouverez sans doute encore des dames amies.<br />
Décidément vous restez si, si peu de temps ici &amp; serez tout en l’air que cela ne vaut presque pas le voyage &amp; c’est ce qui me décide à écrire à Cécile<ref>Cécile [[Besançon, Cécile (née vers 1830)|Besançon]], [[Les employé-e-s de maison|bonne]] des demoiselles [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]].</ref> pour lui dire qu’elle ne vous accompagnera pas ce voyage-ci, elle viendra dans 5 mois &amp; alors cela vaut au moins la peine. Je sais bien qu’elle en sera contrariée, mais ce c’est que raisonnable &amp; il faudra bien qu’elle en prenne son parti.

Lundi Matin<br />
Il parait que Nanette<ref>Annette, partie rejoindre son fils à Dellys.</ref> n<sup>otre</sup> ancienne [[Les employé-e-s de maison|cuisinière]] ne peut se faire en Algérie elle rentre décidément &amp; la portière des [[Kestner, Charles (1803-1870) et sa famille|Kestner]] sa correspondante doit lui chercher une position elle cherche à se placer. La pauvre femme a l’esprit si aigri qu’elle ne peut vivre avec personne. Je pense la revoir dès son arrivée car elle m’a laissé 1 400 F probablement déjà avec l’arrière-pensée de revenir. Mais la pauvre vieille se fait illusion à son âge il est bien difficile de se placer, car chez moi elle n’entrera plus.

Il pleut toujours la rivière est forte &amp; ce temps abominable nous contrarie bien dans nos réparations de barrage. Du reste ce temps est mauvais pour la campagne. Jamais Mars n’a été si mouillé !

A l’instant je lis [[Vendredi 16 mars 1877|ta lettre d’hier]]. Oui l’on pense danser com<sup>m</sup>e déjà dit mais ce ne sera qu’une petite soirée, l’on pense danser dans la salle même où l’on aura dîné. toujours chez M<sup>me</sup> [[Miquey, Étienne (né en 1806) et son épouse Joséphine Fillat|Miquey]]. Ainsi prenez ce qu’il faut pour cela. vous aurez votre chambre dans la maison même de sorte que le changement de décoration peut se faire facilement.<br />
Si tu crois que je suis compl<sup>ètement</sup> renseigné, tu te trompes, Léon n’est pas très com<sup>m</sup>unicatif &amp; il est peu au courant de ce que l’on fera.

Il paraît que la police de [[Mulhouse|Mulh]][[Mulhouse|<u><sup>ouse</sup></u>]] a vu un jeune hom<sup>m</sup>e sortir avec ces dames [[Stackler, Marie (1853-1916) et ses proches|Stackler]] (c’était Léon) La police est arrivé chez elle prétendant que son fils<ref>Henri [[Stackler, Marie (1853-1916) et ses proches|Stackler]], qui fait des études de médecine à Paris.</ref> était déjà ici etc etc etc.... tu vois que nous sommes tous bien gardés. les braves gens ! M<sup>me</sup> [[Stackler, Marie (1853-1916) et ses proches|Stackler]] doit aller aujourd’hui avec un ami chez le Kreis<ref>Kreisdirektor : directeur de district.</ref> pour cet objet, heureusement que la police est dans l’erreur &amp; l’on compte faire compliment à l’honnête Kreis de sa trop grande vigilance.

Mais je bavarde &amp; il est grand temps de vous embrasser tous &amp; de clore non sans vous dire que je me réjouis bien de vous revoir dans quelques jours.<br />
ton père qui t’aime<br />
ChsMff<br />
Lundi 19 Mars 77.
----
==Notes==
<references />
==Notice bibliographique==
D’après l’original
{{Lettre 
      |id=1877-029 
      |sous-titre=Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa fille Marie Mertzdorff (Paris) 
      |signataires=Mertzdorff (Charles) 
      |destinataires=Mertzdorff (Marie – épouse de Fréville) 
      |date de rédaction=19 mars 1877 
      |personnes citées=Duméril (Léon);Duméril (Félicité – épouse Duméril);Duméril (famille);Target (Jeanne – épouse Desnoyers);Desnoyers (Aglaé – épouse Milne-Edwards);Kestner (famille);Mertzdorff (Emilie – épouse Froissart);Berger (famille);? (Annette), domestique chez les Mertzdorff;Zimmermann (Thiébaut);Neeff (Thérèse);Lehmann (Charles Xavier);Besançon (Cécile);Oesterlé (Louis), prêtre;Stackler (Marie – épouse Duméril);Hertzog (Marie Stéphanie – épouse Stackler);Stackler (Henri);Fillat (Joséphine – épouse Miquey);Miquey (Etienne);Sussenthaller (Emilie) 
      |lieux cités=Paris;Vieux-Thann 
      }}