Voir la source de Samedi 12 juillet 1794, 24 messidor an II

{{Lettre/Menu_Précédente_Suivante}}
__NOTOC__
<span class="letter-subtitle">Lettre d’André Marie Constant Duméril (Rouen) à sa mère Rosalie Duval (Amiens)</span>

[[Fichier:lettre du 12 juillet 1794, recopiée livre 1 page 149.jpg|border|150px|lettre du 12 juillet 1794, recopiée livre 1 page 149.jpg]]
[[Fichier:lettre du 12 juillet 1794, recopiée livre 1 page 150.jpg|border|150px|lettre du 12 juillet 1794, recopiée livre 1 page 150.jpg]]
[[Fichier:lettre du 12 juillet 1794, recopiée livre 1 page 151.jpg|border|150px|lettre du 12 juillet 1794, recopiée livre 1 page 151.jpg]]
----
n°71

Rouen 24 Messidor soir

Maman,

Rien de nouveau, absolument rien de décidé ou au moins rien de divulgué. Pour l'établissement des hôpitaux militaires. Les commissaires sont toujours ici, mais je ne les ai pas vu depuis que je leur ai remis la lettre que j'adressai à Auguste<ref>Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] (l’aîné) frère d’André Marie Constant.</ref>. Je fus la leur porter sans la cacheter comme l'honnêteté l'exigeait. Je la remis à l'oncle<ref>Antoine Joseph [[Biston, Antoine Joseph (vers 1748-1816) et sa famille|Biston]].</ref> qui s'en aperçut et qui la donnât à son neveu pour la cacheter. Après les compliments d'usage sur l'état de santé, la chaleur du jour et des précédents etc. Le C<sup>itoyen</sup> [[Biston, Antoine Joseph (vers 1748-1816) et sa famille|Biston]] l'oncle me lâcha un vous... Après lequel il garda quelque temps le silence, semblant être dans l'embarras, je vous avoue que je souffrais de sa position ! enfin il continua : vous occupez-vous des moyens propres à être employé dans les nouveaux établissements ? je lui répondis : Citoyen, je vous remercie de l'intérêt que vous voulez bien prendre à mon égard, Je suis même bien aise de trouver l'occasion de vous témoigner, combien j'ai été sensible à la manière avantageuse avec laquelle vous m'avez présenté au C<sup>itoyen</sup> [[Lacoste, Elie (1745-1806)|Lacoste]]. Mais je ne sais pas encore s'il y a quelque chose de décidé relativement à notre hospice, je crois déjà vous avoir avoué que je suis dans ce moment dans une place très instructive. Jusqu'ici, le chirurgien en chef de l'hospice<ref>[[Laumonier, Jean Baptiste (1749-1818)|Jean-Baptiste Laumonier]].</ref> m'a témoigné la plus grande amitié, il m'a même déjà annoncé que s'il était employé je pouvais compter qu'il ferait tout ce qui serait en son pouvoir pour me conserver avec lui. Voilà la position dans laquelle je me trouve. Il est probable que notre chirurgien en chef sera mis en réquisition et puisque vous voulez bien me témoigner de l'intérêt lorsqu'il y aura quelque chose de décidé, je vous demande la permission de venir vous visiter pour prendre alors vos conseils. J'espère beaucoup de l'affabilité avec laquelle il m'a reçu, il est rentré avec moi dans d'autres détails dans lesquels il a bien voulu joindre quelques compliments, enfin tout en est là.

J'ai reçu votre lettre, et par la même raison vos espérances, je ne m'attendais point à ce nouveau point d'appui.

La Dénonciation faite à la Convention par la société populaire d'Amiens, &lt;contre&gt; André [[Dumont, Jean Charles Nicolas (1730-1788), ses fils Charles Dumont de Sainte-Croix et André Dumont, et leur famille|Dumont]], m'a fort étonné, il paraît qu'on n'en n'a pas fait grand compte là-bas, puisqu'il vient d'être nommé 1<sup>er</sup> Secrétaire, j'attends son arrivée à Amiens avec impatience. Aussitôt qu'il y aura quelque chose de décidé mettez une lettre à la poste. Entendez-vous.

J'ai reçu la paire de bas.

Je vous embrasse et toute la famille.

Votre fils Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].
----
==Notes==
<references />
==Notice bibliographique==
D’après le livre des ''Lettres de Monsieur Constant Duméril, 1<sup>er</sup>'' ''volume'', p. 149-151
{{Lettre 
      |id=1794-13 
      |sous-titre=Lettre d’André Marie Constant Duméril (Rouen) à sa mère Rosalie Duval (Amiens) 
      |signataires=Duméril (André Marie Constant) 
      |destinataires=Duval (Rosalie – épouse Duméril)  
      |date de rédaction=12 juillet 1794 
      |personnes citées=Dumont (André);Laumonier (Jean Baptiste);Lacoste (Elie);Biston (M.);Duméril (Auguste l’aîné);Biston (Antoine Joseph) 
      |lieux cités=Rouen;Amiens 
      }}