Voir la source de Mercredi 31 mai et jeudi 1er juin 1876

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<span class="letter-subtitle">Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa fille Marie Mertzdorff (Nogent-le-Rotrou-Launay)</span>


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Ma chère Marie. Il n’y a pas bien longtemps que vous n’avez reçu de mes nouvelles ; mais je tiens à ce qu’une lettre vous trouve à [[Nogent-le-Rotrou et Launay (L’Aunay d’en-Bas)|Launay]] &amp; ce soir j’attends M. [[Vincent, Charles (1817-1899)|Vincent]]<ref>Charles [[Vincent, Charles (1817-1899)|Vincent]].</ref>, demain je vais à [[Mulhouse|Mulhouse]] où je trouverais M. [[Nicolas, Paul, dit « M. Paul » (1809-1889) et ses proches|Laroze]]<ref>Jean François [[Nicolas, Paul, dit « M. Paul » (1809-1889) et ses proches|Laroze]].</ref> qui m’a demandé à passer un jour ou deux au [[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|V]][[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|<u><sup>ieux</sup></u>]][[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|-Thann]] &amp; je me propose d’aller le rejoindre demain à l’exposition<ref>Exposition pour les 50 ans de la Société industrielle de [[Mulhouse|Mulhouse]].</ref> que je tiens aussi à revoir. Voilà donc des empêchements à écrire prévus, sans compter ceux que l’on ne prévoit pas.<br />
Je me suis pris trop tard pour t’écrire &amp; pour surcroît d’ennui, l’ingénieur des trav<sup>aux</sup> hydrauliques vient encore de m’ennuyer avec sa question de canal que je n’approuve pas.

Ma santé est bonne, je n’ai pas eu d’ennuis ces derniers jours, mais enfin je ne m’amuse pas beaucoup &amp; quelquefois il me semble que ma vieille &amp; grosse personne ne me suffit plus. J’ai cependant de quoi me distraire par la lecture &amp; même le travail, mais tous deux sont par trop sérieux. Mais depuis qu’il fait bon chaud je suis souvent au Jardin &amp; je t’assure avec plaisir.

J’espère que vous allez bien vous amuser à [[Nogent-le-Rotrou et Launay (L’Aunay d’en-Bas)|Launay]] où nous avons jadis passé de si bons moments. Par Léon<ref>Léon [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> qui a reçu lettre de son père<ref>Louis Daniel Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] (« Bon-papa »).</ref> je sais que nos b<sup>ons</sup> parents<ref>Louis Daniel Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] et son épouse Félicité [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> vous y rejoignent &amp; passeront quelques jours avec vous. Bon-papa dit qu’ils pensent rentrer pour le 12. Il serait bien possib<sup>le</sup> que je les voie encore à Paris, car si je ne vais pas vous voir pour 4 à 5 jours il sera trop près du 15 Juillet pour aller v<sup>ous</sup> trouver &amp; j’aimerais cepend<sup>ant</sup>, puisque l’Oncle Alph<sup>onse</sup><ref>Alphonse [[Milne-Edwards, Alphonse (1835-1900), son père Henri, leurs proches et descendants|Milne-Edwards]].</ref> ne peut vous accompagner, que je sois être avec vous ; mais je ne peux pas rester 6 semaines à la mer, &amp; reviendrai entre-temps faire une apparition à [[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|V]][[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|<u><sup>ieux</sup></u>]][[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|-Th]][[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|<u><sup>ann</sup></u>]]. Je deviens voyageur, si seulement j’étais plus jeune pour mieux savoir m’en acquitter.

tante [[Zaepffel, Edgar (1823-1911) et sa famille|Zaepf]][[Zaepffel, Edgar (1823-1911) et sa famille|<u><sup>fel</sup></u>]]<ref>Emilie [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]], épouse d’Edgar [[Zaepffel, Edgar (1823-1911) et sa famille|Zaepffel]].</ref> m’a écrit une bonne lettre en réponse à celle écrite à Z<ref>Edgar [[Zaepffel, Edgar (1823-1911) et sa famille|Zaepffel]].</ref>. La voilà heureuse du succès de son mari &amp; surtout des marques de sympathie que les amis leurs témoignent ; elle doit vous avoir écrit aussi.

<u>Jeudi matin.</u> M. [[Vincent, Charles (1817-1899)|Vincent]] n’est pas venu &amp; ne viendra que demain. Vous devez à l’heure présente être en ch<sup>emin</sup> de f<sup>er</sup> p<sup>our</sup> le Perche où je vous suis de loin &amp; aurais du plaisir à vous voir d’un peu plus près.

Rien de particulier d’ici, l’Oxenfeld est bien sec, de même la rivière. Par contre il nous pleut par Jour quelques Allemands, ce qui ne réjouit que médiocrement Léon qui les reçoit, &amp; doit être des plus aimable avec eux ; c’est l’exposition de [[Mulhouse|Mulh]][[Mulhouse|<u><sup>ouse</sup></u>]] qui nous amène ces parasites.

Me voilà pris par une visite. Je t’embrasse toi &amp; tous de cœur<br />
1 Juin.<br />
Chs Mff
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==Notes==
<references />
==Notice bibliographique==
D’après l’original
{{Lettre 
      |id=1876-044 
      |sous-titre=Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa fille Marie Mertzdorff (Nogent-le-Rotrou-Launay) 
      |signataires=Mertzdorff (Charles) 
      |destinataires=Mertzdorff (Marie – épouse de Fréville) 
      |date de rédaction=31 mai 1876 
      |personnes citées=Duméril (Léon);Duméril (Louis Daniel Constant);Duméril (Félicité – épouse Duméril);Milne-Edwards (Alphonse);Mertzdorff (Emilie – épouse Leclerc épouse Zaepffel);Zaepffel (Edgar);Vincent (Charles);Laroze (Jean François) 
      |lieux cités=Vieux-Thann;Nogent-le-Rotrou-Launay 
      }}