Voir la source de Mercredi – début juin 1821


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__NOTOC__
<span class="letter-subtitle">Lettre d’Alphonsine Delaroche (Sceaux) à son mari André Marie Constant Duméril (Paris)</span>


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255 B

Juin 1821

mercredi matin<ref>Depuis le 2 juin, Alphonsine, ses fils et sa tante Elisabeth [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|Castanet]] sont installés à Sceaux, où son mari André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] les rejoint les jeudis, samedis et dimanches.</ref>

Je viens te dire deux mots de bonjour mon cher ami, et t’envoyer une petite note à remettre à françoise<ref>Françoise, [[Les employé-e-s de maison|domestique]] chez les [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref>. Cette continuation du mauvais temps nous parait un peu triste, pourtant Octavie<ref>Octavie [[Say, Jean-Baptiste (1767-1832), son frère Louis, et leurs familles|Say]].</ref> nous témoigne qu’elle est fort contente malgré cela, et vraiment notre temps se passe assez bien ; L’occupation nous est à tous d’une grande ressource ; Auguste<ref>Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]], leur fils.</ref> tout en faisant bien des petits devoirs trouve le temps de se donner bien du mouvement dans le jardin. Nous avons été hier matin, Octavie et moi faire notre invitation pour jeudi aux familles De [[De Carondelet – de Tarlé – de Milhau (famille)|Carondelet]] et [[Defrance, Louis (1777-1839) et ses proches|defrance]] laquelle a été acceptée.

Cette pauvre bonne amie<ref>Suzanne de [[De Carondelet – de Tarlé – de Milhau (famille)|Carondelet]].</ref> avait passé la nuit du lundi au mardi presque complètement blanche, aussi était-elle hier fort mal à son aise ; je crois qu’elle a vraiment perdu un ami très sûr, qui savait bien connaître tout ce qu’il y a d’aimable en elle. Il est venu ce matin pour toi une invitation pour le convoi qui aura lieu seulement demain matin à dix heures. Le sous-préfet de Nogent<ref>Charles dit Théodore de [[Viel Castel (famille)|Vieil Castel]] est sous-préfet de Nogent-sur-Seine (arrondissement de Sceaux) d’août 1818 à juin 1821. L’« ami très sûr » dont il est question dans ce paragraphe est sans doute son père, Charles Salviac de [[Viel Castel (famille)|Viel Castel]].</ref> est arrivé hier soir avec sa femme.

Nous avons passé la soirée d’hier chez Mme [[Defrance, Louis (1777-1839) et ses proches|Defrance]]. Je crains bien que nous ne puissions pas plus nous promener aujourd’hui que les autres jours.

Je voudrais bien savoir que tu n’auras point eu la migraine hier, et que tu n’auras pas été trop fatigué de tes nuits courtes. Je te prie bien de ne pas oublier de faire cheminer Louis<ref>Louis, [[Les employé-e-s de maison|domestique]] chez les [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> pour trouver une de ses planches rayées pour la porte du salon ; comme on sera peut-être dans le cas de la commander je joins ici la mesure de la largeur de la porte. Adieu mon bon ami ; J’ai eu bien froid cette nuit et il me semblait que si tu avais été là, cela n’aurait pas été de même.

Je t’embrasse et t’aime tendrement

A. [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]]

J’aimerais bien que demain tu pusses nous apporter un peu de poisson bien frais pour le dîner.

N’oublie pas de parler à françoise de venir dimanche si cela lui fait plaisir.

la largeur de la porte vitrée est de 3 pieds 10 pouces 3 lignes.
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==Notes==
<references />
==Notice bibliographique==
D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des ''Lettres de Madame Duméril Delaroche à son mari,'' p. 21-22)
==Annexe==
A Monsieur

Monsieur C. [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]],

Professeur à l’[[École de santé de Paris, Faculté de médecine de Paris, Société de l’École de médecine|Ecole de Médecine]], Membre de l’[[Institut national, Académie des sciences|Institut]], chevalier de la légion d’honneur,

rue du f<sup>aubourg</sup> Poissonnière n° 3, à Paris.
{{Lettre 
      |id=1821-03 
      |sous-titre=Lettre d’Alphonsine Delaroche (Sceaux) à son mari André Marie Constant Duméril (Paris) 
      |signataires=Delaroche (Alphonsine – épouse Duméril) 
      |destinataires=Duméril (André Marie Constant)  
      |date de rédaction=6 juin 1821 
      |personnes citées=Say (Octavie – épouse Raoul-Duval);Carondelet (Suzanne de – épouse de Tarlé);Viel Castel (Charles dit Théodore de);Viel Castel (Charles Salviac de);Duméril (Auguste);Defrance (famille);Carondelet (famille de);? (Françoise), domestique chez les Duméril;? (Louis), domestique chez les Duméril;Viel Castel (Mme de) 
      |lieux cités=Paris;Sceaux 
      }}