Voir la source de Meng, Jacques (1856-1928) et sa famille


Pendant la guerre de 1914-1918, « M. Meng » est chargé des affaires de Guy [[Place, Guy de (1874-1928) et sa famille|de Place]], directeur de l’usine de Charles [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]] (†) à [[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|Vieux-Thann]], qui est mobilisé. M. Meng réside au presbytère de Fellering, où sont repliés les bureaux de la maison [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]]-[[Jaeglé, Frédéric Eugène (1833-1906), son fils Georges et leurs proches|Jaeglé]] et C<sup>ompagnie</sup>. Leurs échanges épistolaires sont réguliers et fréquents (à une exception près, seules les lettres de Guy [[Place, Guy de (1874-1928) et sa famille|de Place]] sont conservées, au nombre de 150 environ). En 1918, M. Meng est l’un des cinq chefs de service de l’usine avec MM. [[Zwingelstein, Charles (né en 1871) et ses proches|Zwingelstein]], [[Meyer, Charles (actif pendant la guerre de 1914-1918)|Meyer]], [[Hochstetter, E. (actif pendant la Première Guerre)|Hochstetter]] et Wallenburger.

Jacques Meng (1856-1928) est le fils de Jacques Meng, né en 1815 à Davos (Suisse) et de Margareta Neuhart (née en 1825). Il est l’époux de Marie Gayot (1863-1929), tous deux protestants. Le couple Meng-Gayot a deux enfants, nés à [[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|Vieux-Thann]] et enterrés à Guebwiller :

1-Marguerite Meng (20 novembre 1884-1924). Le 22 mai 1909, à [[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|Thann]], elle épouse Albert [[Langs, Albert (1879-1942) et ses proches|Langs]] (1879-1942). Ils ont plusieurs enfants, dont une fille, Suzanne Marguerite [[Langs, Albert (1879-1942) et ses proches|Langs]], née le 7 juillet 1914 à Guebwiller, décédée le 12 août 1997 à Colmar, qui épouse Jean Frédéric Wagner (1908-1996) en 1935 à Guebwiller.

2-Jean Jacques Meng (26 avril 1891-18 janvier 1975) qui épouse Marguerite Hélène Wagner à Hüsseren-Wesseling le 28 mai 1920.

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A l'automne 1918, Louis [[Froissart, Léon Damas (1852-1923), ses proches et sa famille|Froissart]], mobilisé, se trouve en Alsace. En prévision d'une visite que le soldat pourrait faire à [[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|Vieux-Thann]], son père, Damas [[Froissart, Léon Damas (1852-1923), ses proches et sa famille|Froissart]], lui dresse un tableau du personnel de l'[[Les propriétés et entreprises de Charles Mertzdorff et de ses successeurs|usine]] familiale de cette ville (lettre du [[Mercredi 11 septembre 1918|11 septembre 1918]]). Il présente ainsi M. Meng : « Le fondé de pouvoir officiel de notre [[Les propriétés et entreprises de Charles Mertzdorff et de ses successeurs|Maison]] en Alsace en temps de guerre (Il avait même je crois, la signature en temps de paix) est M. <u>Meng</u> : après quelques mois d’un terrible bombardement il s’est retiré de [[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|Vieux-Thann]] à Fellering où, en bon protestant, il habite un presbytère neuf [...] avec sa femme. Il est Suisse d’origine. Son fils est alternativement ingénieur et soldat, en Suisse. Sa fille mariée à Guebwiller (vallée voisine) doit être évacuée depuis longtemps vers une résidence moins bombardée : son gendre doit avoir été mobilisé en [[1914-1918 - L’argot et le lexique des tranchées|Bochie]]. En temps de paix, M. Meng est le chef de la comptabilité ; il ne connaît guère d’ailleurs l’usine que par la comptabilité, et depuis qu’il s’est retiré à Fellering, où il est investi de la procuration de Guy [[Place, Guy de (1874-1928) et sa famille|de Place]], il administre de son bureau et sans jamais aller dans l’usine, où il ne pénétrait d’ailleurs pas beaucoup en temps de paix. Il a conscience de l’importance de ses fonctions […] Il a avec lui de nombreux comptables. »
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