Voir la source de Mardi 12 juillet 1887 (F)

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<span class="letter-subtitle">Lettre de Marie Mesnard, épouse Paul Duméril (Versailles) à son oncle Louis Daniel Constant Duméril et son épouse Félicité Duméril (Vieux-Thann)</span>


[[Fichier:Fs1887-07-12F Marie Paul-Duméril.jpg|136x136px]]
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Mon cher Oncle et ma chère Tante,

Je tiens à ne pas laisser partir la lettre de Paul<ref>Paul [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]], son époux. Voir la lettre du [[Mardi 12 juillet 1887 (D)|12 juillet 1887 (D)]].</ref> et celle de la chère petite Marguerite<ref>Marguerite [[Courtin de Torsay, Charles (1830-1909) et sa famille|Courtin de Torsay]]. Voir la lettre du [[Mardi 12 juillet 1887 (E)|12 juillet 1887 (E)]].</ref> sans y joindre un mot bien que je ne puisse mieux faire que de m’associer de tout cœur à tout ce que Paul vous a exprimé<ref>Aglaé [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]], épouse d'Alphonse [[Milne-Edwards, Alphonse (1835-1900), son père Henri, leurs proches et descendants|Milne-Edwards]], vient de mourir.</ref>. Nous sommes navrés de cette perte immense... La femme éminente que nous regrettons a dû avoir à ces derniers moments une grande satisfaction en pensant à la manière dont vos chères petites-filles<ref>Marie [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]], épouse de Marcel de [[Fréville, Marcel de (1851-1912) et sa famille|Fréville]] et sa sœur Émilie [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]], épouse de Damas [[Froissart, Léon Damas (1852-1923), ses proches et sa famille|Froissart]], élevées par les [[Milne-Edwards, Alphonse (1835-1900), son père Henri, leurs proches et descendants|Milne-Edwards]].</ref> ont répondu à ses soins : les efforts de sa noble vie n’ont pas été perdus, même en ce monde...

Je tiens aussi, ma chère Tante, à vous dire que Paul s’était alarmé outre mesure, au sujet de la santé de votre chère petite filleule<ref>Marguerite [[Courtin de Torsay, Charles (1830-1909) et sa famille|Courtin de Torsay]].</ref>.

Notre médecin qui l’a vu tout à l’heure l’a trouvée en très bon état. Son petit mal à la jambe ne l’empêchera pas d’assister demain à la douloureuse cérémonie. Nous sommes obligés de la reconduire ensuite à Sion, où l’on modifiera son traitement, qui ne lui convenait pas. Petit Jean<ref>Jean [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]], fils de Paul [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] et Marie [[Mesnard, Marie (1858-1905), épouse de Paul Duméril|Mesnard]].</ref> va bien, et a trois dents.

Veuillez mon cher Oncle et ma chère Tante agréer dans votre douleur, les plus respectueuses et les plus profondes sympathies de votre nièce affectionnée.

Marie [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].
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==Notes==
<references />
==Notice bibliographique==
D’après l’original.
{{Lettre
|sous-titre=Lettre de Marie Mesnard, épouse Paul Duméril (Versailles) à son oncle Louis Daniel Constant Duméril et son épouse Félicité Duméril (Vieux-Thann)
|signataires=Mesnard (Marie – épouse Duméril)
|destinataires=Duméril (Louis Daniel Constant) ;  Duméril (Félicité – épouse Duméril)
|date de rédaction=12 juillet 1887
|personnes citées=Duméril (Paul) ; Courtin de Torsay (Marguerite – épouse Hurel du Campart); Desnoyers (Aglaé – épouse Milne-Edwards) ;;Mertzdorff (Emilie – épouse Froissart) ;Mertzdorff (Marie – épouse de Fréville) ; Duméril (Jean);
|lieux cités=Versailles ; Vieux-Thann
}}