Voir la source de Lundi 7 novembre 1870 (D)

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__NOTOC__
<span class="letter-subtitle">Lettre de Marie Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa grand-mère Félicité Duméril (Morschwiller)</span>

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[[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|Vieux-Thann]] 7 Novembre 1870

Ma chère bonne-maman,

Nous voilà rentrés à très bon port à [[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|Vieux-Thann]] et n'avons rencontré aucun prussien.

Je suis bien triste de ne plus être avec toi je m'y étais si bien habituée à suivre ma bonne-maman.

Nous sommes rentrés à quatre heures et je me suis mise de suite à ranger et à reprendre toutes mes petites affaires. Puis nous avons goûté et Emilie<sup><ref>Emilie [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]], sœur de Marie.</ref></sup> a été avec [[Besançon, Cécile (née vers 1830)|Cécile]]<sup><ref>[[Besançon, Cécile (née vers 1830)|Cécile]], [[Les employé-e-s de maison|bonne]] des petites [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]].</ref></sup> reconduire les petites [[Berger, Louis (1829-1898)|Berger]]<sup><ref>Hélène et Marie [[Berger, Louis (1829-1898)|Berger]].</ref></sup> pendant que j'aidais maman<sup><ref>Eugénie [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]], épouse de Charles [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]].</ref></sup>.

Ce matin nous avons été bien contentes de reprendre notre travail et je t'écris en attendant maman pour la leçon. Emilie a été à la messe et en sortant les amies ont gagné leur philippine avec Emilie.

Voilà j'ai pris ma leçon et je viens dire adieu à ma chère bonne-maman, ainsi qu'à bon-papa<sup><ref>Louis Daniel Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref></sup>.

Quant à oncle Léon<sup><ref>Léon [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref></sup> dis-lui que ses pâtes de nafé<sup><ref>La « pâte de Nafé » est fabriquée à partir d’une plante tropicale, le gombo ; elle est utilisée contre les rhumes.</ref></sup> sont délicieuses que j'en ai mangé ce matin et que je le fais bien remercier

Encore un bon baiser.

Ta petite-fille qui t'aime

Marie [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]]

[[Besançon, Cécile (née vers 1830)|Cécile]] te fait dire bien des choses. Ne m'oublie pas non plus auprès de Rosalie<sup><ref>Rosalie, [[Les employé-e-s de maison|domestique]] chez les [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref></sup>.
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==Notes==
<references />
==Notice bibliographique==
D’après l’original
{{Lettre 
      |id=1870-148 
      |sous-titre=Lettre de Marie Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa grand-mère Félicité Duméril (Morschwiller) 
      |signataires=Mertzdorff (Marie – épouse de Fréville) 
      |destinataires=Duméril (Félicité – épouse Duméril) 
      |date de rédaction=7 novembre 1870 
      |personnes citées=Duméril (Léon);Duméril (Louis Daniel Constant);Mertzdorff (Emilie – épouse Froissart);Berger (Marie – épouse Rich);Desnoyers (Eugénie – épouse Mertzdorff);Besançon (Cécile);Berger (Hélène – épouse Poinsot);? (Rosalie), domestique chez les Duméril 
      |lieux cités=Vieux-Thann;Morschwiller 
      }}