Voir la source de Juin 1805, messidor an XIII

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__NOTOC__
<span class="letter-subtitle">Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens)</span>

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n° 155

Mon cher père,

Mon départ est enfin fixé pour lundi vingt-six à 6 heures du soir. par économie nous prenons la diligence jusqu’à Bayonne nous nous arrêterons cependant deux ou trois jours à Bordeaux. De Bayonne nous allons à Madrid mais alors nous aurons plus de représentation. on nous accorde trente francs par jour et 10 francs par poste. Nous ne comptons que couvrir nos dépenses. j’emmène avec moi Médard et [[Desgenettes, René Nicolas Dufriche (1762-1837)|Desgenettes]] son domestique.

Si je ne vous ai pas écrit plus tôt vous en savez la raison. J’ai voulu terminer mon ouvrage<ref>Il s’agit probablement de la ''Zoologie analytique, ou Méthode naturelle de classification des animaux...'' qui paraîtra à Paris chez Allais en 1806.</ref> avant de quitter Paris. J’ai encore à peu près trois pages à écrire pour finir le texte proprement dit, je ferai passer l’introduction quand je l’aurai composée. Le cousin [[Dumont, Jean Charles Nicolas (1730-1788), ses fils Charles Dumont de Sainte-Croix et André Dumont, et leur famille|Dumont]]<ref>Charles [[Dumont, Jean Charles Nicolas (1730-1788), ses fils Charles Dumont de Sainte-Croix et André Dumont, et leur famille|Dumont de Sainte-Croix]].</ref> se charge de revoir les sept ou huit feuilles qui restent à composer. La publication de ce travail n’aura lieu que pendant mon absence c’est le seul regret que j’éprouve. Le voyage me flatte beaucoup. j’ai des lettres de recommandation très puissantes du général [[Dejean, Jean François Aimé (1749-1824) et ses proches|Dejean]]<ref>Jean François Aimé [[Dejean, Jean François Aimé (1749-1824) et ses proches|Dejean]].</ref> près de l’ambassadeur français<ref>[[Beurnonville, Pierre Riel de (1752-1821)|Pierre Riel de Beurnonville]].</ref> qui est son ami et près du prince de la paix<ref>Manuel [[Godoy Álvarez de Faria, Manuel (1767-1851)|Godoy Álvarez de Faria]].</ref> qui est le vice-roi, par M. [[Lacépède, Etienne de (1756-1825)|Lacépède]].

Craignant que cette lettre ne vous parvienne pas parce qu’il est une heure moins un quart je la clos et je l’envoie à la poste. Demain je vous donnerai plus de détails. J’embrasse toute la famille.

C. [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]]

P.S. Priez M. [[Cordier, Pierre Louis Antoine (1777-1861) et sa famille|Cordier]]<ref>Pierre Louis Antoine [[Cordier, Pierre Louis Antoine (1777-1861) et sa famille|Cordier]].</ref> de vouloir bien m’envoyer une nouvelle lettre de recommandation à Paris ou à Bayonne poste restante.
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==Notes==
<references />
==Notice bibliographique==
D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des ''Lettres de Monsieur Constant Duméril, 2<sup>ème</sup>'' ''volume'', p. 117-118)
{{Lettre 
      |id=1805-02 
      |sous-titre=Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens) 
      |signataires=Duméril (André Marie Constant) 
      |destinataires=Duméril (François Jean Charles) 
      |date de rédaction=Juin 1805 
      |personnes citées=Dejean (Jean François Aimé);Beurnonville (Pierre Riel de);Cordier (Pierre Louis Antoine);Lacépède (Etienne de);Godoy Álvarez de Faria (Manuel);Dumont de Sainte-Croix (Charles);? (Médard), domestique d’AMC Duméril;Desgenettes (René Nicolas Dufriche) 
      |lieux cités=Paris;Amiens 
      }}