Voir la source de Jeudi 21 juillet 1887 (B)

{{Lettre/Menu_Précédente_Suivante}}
<span class="letter-subtitle">Lettre de Marie Fröhlich (Cherbourg) à sa parente Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Launay près de Nogent-le-Rotrou)</span>


[[Fichier:Fs1887-07-21B-pages1-4-mort Aglaé-Frölhich.jpg|150x150px]]  [[Fichier:Fs1887-07-21B-pages2-3-mort Aglaé-Frölhich.jpg|150x150px]]
-----
[  ]

C’est à vous chère Marie [que] je viens demander de vouloir être notre interprète auprès de Monsieur votre Oncle<ref>Alphonse [[Milne-Edwards, Alphonse (1835-1900), son père Henri, leurs proches et descendants|Milne-Edwards]], qui vient de perdre son épouse Aglaé [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]] (« Monsieur Edwards »).</ref> pour exprimer toute la part que nous prenons au grand [malheur] qui vient de le frapper.

A peine apprenions-nous la maladie de votre [chère tante] que la nouvelle nous parvenait. Nous comprenons votre immense douleur, chère Marie [ ] Madame [[Milne-Edwards, Alphonse (1835-1900), son père Henri, leurs proches et descendants|Edwards]] c'était [ ] pour vous, pour Émilie<ref>Émilie [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]], épouse de Damas [[Froissart, Damas (1852-1923), ses proches et sa famille|Froissart]] et sœur de Marie.</ref> [Je] n’ose penser à Monsieur [[Milne-Edwards, Alphonse (1835-1900), son père Henri, leurs proches et descendants|Edwards]] ni à Monsieur [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]]<ref>Jules [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]], père d'Aglaé.</ref> c'est trop affreux. Si la mort de votre chère tante plonge dans la douleur tous ceux qu’elle laisse, du moins, les regrets sont-ils un peu adoucis en pensant au bonheur dont elle jouit, après une vie si bien remplie ; c’est [en vain] qu’elle cherchait à cacher le bien qu’elle faisait, on le découvrait [quand même].

La santé d’Émilie n’aura-t-elle pas trop souffert de cette affreuse secousse [ ] sont les vôtres : nous espérons que vos grands-parents<ref>Louis Daniel Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] et son épouse Félicité.</ref> auront supporté aussi bien que possible cette nouvelle épreuve qui leur rappelle comme à vous de si grandes douleurs.

J’aurais voulu vous écrire de suite mais je suis souffrante presque depuis mon arrivée ; vous n’aurez pas douté malgré mon silence de toute notre sympathie.

Ne nous oubliez pas auprès d’Émilie et de son mari, de bons baisers pour vos chers bébés<ref>Jeanne, Robert, Charles et Marie Thérèse de [[Fréville, Marcel de (1851-1912) et sa famille|Fréville]].</ref>, mon souvenir à Monsieur de Fréville<ref>Marcel de [[Fréville, Marcel de (1851-1912) et sa famille|Fréville]].</ref> et pour vous, chère Marie, l’expression de notre profonde affection.

Bien à vous

Marie [[Fröhlich, André (1794-1871) et sa famille|Fröhlich]]

Cherbourg 21 Juillet 87.
-----
==Notes==
<references />
==Notice bibliographique==
D’après l’original.
{{Lettre
|sous-titre=Lettre de Marie Fröhlich (Cherbourg) à sa parente Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Launay près de Nogent-le-Rotrou)
|signataires=Fröhlich (Marie)
|destinataires=Mertzdorff (Marie – épouse de Fréville)
|date de rédaction=21 juillet 1887
|personnes citées=Milne-Edwards (Alphonse) ;Desnoyers (Aglaé – épouse Milne-Edwards) ; Mertzdorff (Emilie – épouse Froissart) ;  Desnoyers (Jules) ; Duméril (Louis Daniel Constant) ; Duméril (Félicité – épouse Duméril) ; Froissart (Damas) ;  Fréville (Jeanne de – épouse du Cauzé de Nazelle) ; Fréville (Charles de) ; Fréville (Robert de) ; Fréville (Marie Thérèse de – épouse Caillard d’Aillières); Fréville (Marcel de) ;
|lieux cités=Cherbourg  ; Nogent-le-Rotrou-Launay
}}