Voir la source de Jeudi 14 juillet 1887 (A)

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<span class="letter-subtitle">Lettre de Sophie Villermé, veuve d'Ernest de Fréville (Launay près de Nogent-le-Rotrou) à Félicité Duméril, épouse de Louis Daniel Constant Duméril (Vieux-Thann)</span>


[[Fichier:Fs1887-07-14A pages1-4 S de Fréville.jpg|150x150px]]    [[Fichier:Fs1887-07-14A pages2-3 S de Fréville.jpg|150x150px]]
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[[Nogent-le-Rotrou et Launay (L’Aunay d’en-Bas)|Launay]] <s>Paris</s> 14 J<sup>uillet</sup> 87

Bien chère Madame,

Depuis la menace de l’affreux malheur qui nous frappe tous<ref>Aglaé [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]], épouse d'Alphonse [[Milne-Edwards, Alphonse (1835-1900), son père Henri, leurs proches et descendants|Milne-Edwards]], vient de mourir.</ref>, ma pensée était souvent avec vous et maintenant, en plaignant de toute mon âme ceux à qui notre excellente Madame [[Milne-Edwards, Alphonse (1835-1900), son père Henri, leurs proches et descendants|Edwards]] va tant manquer, je ne vous oublie pas non plus sachant <s>toutes</s> les sentiments si vifs que vous aviez pour elle.

Je comprends d’autant mieux la douleur de chacun que j’éprouve une <s>telle</s> tristesse si grande ! et qu’est-ce que je suis en comparaison de ceux qui l’aimaient depuis tant d’années – et qui avaient tant de raisons de l’aimer !

Je n’ai jamais vu une femme aussi accomplie mais il est vrai que je n’ai pas connu votre chère fille<ref>Caroline [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] (†), épouse de Charles [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]], et mère de Marie et Émilie.</ref> – dont Madame Edwards m’a fait si souvent l’éloge !

Notre chère, bien chère Marie<ref>Marie [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]], épouse de Marcel de [[Fréville, Marcel de (1851-1912) et sa famille|Fréville]].</ref> est arrivée hier soir avec Marcel et son pauvre oncle<ref>Alphonse [[Milne-Edwards, Alphonse (1835-1900), son père Henri, leurs proches et descendants|Milne-Edwards]].</ref>. Elle ne m’a pas semblé trop mal, et ce matin non plus, mais la pauvre petite a tant de chagrin et de courage ! Elle a retrouvé ses enfants<ref>Jeanne, Robert, Charles et Marie Thérèse de [[Fréville, Marcel de (1851-1912) et sa famille|Fréville]].</ref> bien portants. Il n’y a eu aucune indisposition pendant son absence, et j’en remercie Dieu !

Bien chère Madame, croyez à ma plus affectueuse sympathie et veuillez, je vous en prie, être mon interprète auprès de Monsieur [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]]<ref>Louis Daniel Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> et de Monsieur et Madame Léon<ref>Léon [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] et son épouse Marie [[Stackler, Marie (1853-1916) et ses proches|Stackler]].</ref>.

Votre bien dévouée,

S. de [[Fréville, Marcel de (1851-1912) et sa famille|Fréville]]

Je serai demain à Paris.
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==Notes==
<references />
==Notice bibliographique==
D’après l’original.
{{Lettre
|sous-titre=Lettre de Sophie Villermé, veuve d'Ernest de Fréville (Launay près de Nogent-le-Rotrou) à Félicité Duméril, épouse de Louis Daniel Constant Duméril (Vieux-Thann)
|signataires=Villermé (Sophie – épouse de Fréville)
|destinataires=Duméril (Félicité – épouse Duméril)
|date de rédaction=14 juillet 1887
|personnes citées=Desnoyers (Aglaé – épouse Milne-Edwards) ;Duméril (Caroline – épouse Mertzdorff) ; Mertzdorff (Marie – épouse de Fréville) ;  Fréville (Marcel de) ;Milne-Edwards (Alphonse) ;Fréville (Jeanne de – épouse du Cauzé de Nazelle) ; Fréville (Charles de) ; Fréville (Robert de) ; Fréville (Marie Thérèse de – épouse Caillard d’Aillières);Duméril (Louis Daniel Constant) ;  Stackler (Marie – épouse Duméril) ; Duméril (Léon) ;
|lieux cités=Vieux-Thann ; Nogent-le-Rotrou-Launay
}}