Voir la source de Dimanche 1er juillet 1877

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__NOTOC__

<span class="letter-subtitle">Lettre de Félicité Duméril, épouse de Louis Daniel Constant Duméril (Vieux-Thann) à Aglaé Desnoyers, épouse d’Alphonse Milne-Edwards (Paris)</span>


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[[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|Vieux-Thann]] 1<sup>er</sup> Juillet 1877.

Il y a déjà plusieurs jours que je serais venue te trouver, ma bien chère Aglaé, mais j’ai pensé qu’il valait mieux laisser venir auparavant les lettres de nos chères petites<ref>Marie et sa sœur Emilie [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]].</ref> qui nous donnent, en dernier lieu, de bons détails sur la santé de notre cher Monsieur Alphonse<ref>Alphonse [[Milne-Edwards, Alphonse (1835-1900), son père Henri, leurs proches et descendants|Milne-Edwards]].</ref>, à présent c’est à toi aussi de te soigner car tu reçois vivement le contrecoup de tout ce qui préoccupe. Je suis heureuse que ton bon mari se soit décidé à se ménager dans son travail et à exécuter les prescriptions du médecin. Il y a déjà longtemps que dans mon petit coin je m’agitais de toute la fatigue qu’il prend, j’en parlais à mon mari<ref>Louis Daniel Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> mais je n’osais rien te dire à ce sujet parce que j’avais peur de contrarier, enfin bientôt nous aurons le contentement de le posséder ici où il respirera le bon air des montagnes dans la compagnie de notre cher monde de Paris.

Je n’ai rien de particulier à te raconter touchant notre vie intérieure car je sais que Charles<ref>Charles [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]].</ref> vous tient au courant de ce qui peut intéresser. Avant-hier mon mari et moi avons été à [[Mulhouse|Mulhouse]] où nous avons eu le plaisir de souper chez Madame [[Stackler, Marie (1853-1916) et ses proches|Stackler]]<ref>Marie Stéphanie Hertzog, veuve de Xavier [[Stackler, Marie (1853-1916) et ses proches|Stackler]].</ref> qui est charmante pour nous et remplie d’attentions, nous avons été faire visite à Madame [[Miquey, Étienne (né en 1806) et son épouse Joséphine Fillat|Miquey]]<ref>Joséphine Fillat, épouse d’Étienne [[Miquey, Étienne (né en 1806) et son épouse Joséphine Fillat|Miquey]].</ref> toujours bonne, aimable, empressée de faire plaisir, quant à Marie<ref>Marie [[Stackler, Marie (1853-1916) et ses proches|Stackler]], nouvelle épouse de Léon [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> nous apprécions chaque jour davantage son charmant caractère. Les visites de noces pour [[Mulhouse|Mulhouse]] ont dû se terminer hier, on en comptait quatre-vingt. Vendredi nous nous sommes trouvés à la gare avec Marie et Hélène [[Berger, Louis (1829-1898)|Berger]] qui se rendaient à [[Mulhouse|Mulhouse]] pour une leçon de chant, le lendemain, à leur grande satisfaction, devait revenir leur mère<ref>Joséphine [[André, Jacques (1799-1850), son épouse Marie Barbe Bontemps et leurs proches|André]], épouse de Louis [[Berger, Louis (1829-1898)|Berger]].</ref> après avoir passé plusieurs jours auprès de sa sœur<ref>Marie [[André, Jacques (1799-1850), son épouse Marie Barbe Bontemps et leurs proches|André]], épouse d’Antoine Albert Deguerre, qui vient d’accoucher.</ref> à Epinal. Après demain Marie et Hélène comptent aller à l’église de [[Vieux-Thann et Thann (Haut-Rhin)|Thann]] assister au mariage de Jeanne [[Henriet, Louis Alexandre (1814-1895) et sa famille|<u>H</u>]][[Henriet, Louis Alexandre (1814-1895) et sa famille|enriet]]<ref>Jeanne [[Henriet, Louis Alexandre (1814-1895) et sa famille|<u>H</u>]][[Henriet, Louis Alexandre (1814-1895) et sa famille|enriet]]va épouser Paul [[Baudry, Charles (1829-1883) et sa famille|Baudry]].</ref>. Dis à ta bonne mère<ref>Jeanne [[Target, Jeanne (1805-1882) et ses proches|Target]], épouse de Jules [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]].</ref> que je suis heureuse de la savoir bien portante, ce séjour à [[Nogent-le-Rotrou et Launay (L’Aunay d’en-Bas)|Launay]] lui a été comme toujours excellent pour la santé, nous lui faisons nos meilleures amitiés ainsi qu’à ton bon père.

A bientôt ma chère Aglaé, je t’embrasse comme je t’aime ainsi que nos chéries que je suis sans cesse par la pensée. Mon mari se joint à moi pour dire mille choses affectueuses à nos chers habitants de Paris.<br />
Félicité [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].
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==Notes==
<references />
==Notice bibliographique==
D’après l’original
{{Lettre 
      |id=1877-059 
      |sous-titre=Lettre de Félicité Duméril, épouse de Louis Daniel Constant Duméril (Vieux-Thann) à Aglaé Desnoyers, épouse d’Alphonse Milne-Edwards (Paris) 
      |signataires=Duméril (Félicité – épouse Duméril) 
      |destinataires=Desnoyers (Aglaé – épouse Milne-Edwards) 
      |date de rédaction=1 juillet 1877 
      |personnes citées=Duméril (Louis Daniel Constant);Desnoyers (Jules);Target (Jeanne – épouse Desnoyers);Milne-Edwards (Alphonse);Mertzdorff (Charles);Mertzdorff (Marie – épouse de Fréville);Mertzdorff (Emilie – épouse Froissart);Henriet (Jeanne – épouse Baudry);Berger (Marie – épouse Rich);André (Joséphine – épouse Berger);Berger (Hélène – épouse Poinsot);Stackler (Marie – épouse Duméril);Hertzog (Marie Stéphanie – épouse Stackler);Fillat (Joséphine – épouse Miquey) 
      |lieux cités=Paris;Vieux-Thann 
      }}