Voir la source de 1887- Brouillons du testament d’Aglaé Desnoyers, épouse d’Alphonse Milne-Edwards




[[Fichier:Fs1887 page0 brouillon TESTAMENT Aglaé.jpg|113x113px]]   [[Fichier:Fs1887 pages2-3 brouillon TESTAMENT Aglaé.jpg|150x150px]]  [[Fichier:Fs1887 page4 brouillon TESTAMENT Aglaé1.jpg|150x150px]]  [[Fichier:Fs1887 page5 brouillon TESTAMENT Aglaé.jpg|122x122px]]   [[Fichier:Fs1887 page6 brouillon TESTAMENT Aglaé.jpg|105x105px]]



''Brouillons du testament d’Aglaé [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]], épouse d’Alphonse [[Milne-Edwards, Alphonse (1835-1900), son père Henri, leurs proches et descendants|Milne Edwards]].''<ref>Aglaé [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]], épouse d’Alphonse [[Milne-Edwards, Alphonse (1835-1900), son père Henri, leurs proches et descendants|Milne-Edwards]], décède le 10 juillet 1887 à la suite d'une opération effectuée le 25 juin Les brouillons sont sur papier deuil. Le premier paragraphe est rédigé d'une autre main sur un feuillet ajouté.</ref>

''le testament lui-même porte la date de 1887-14 juin.''

''(les deux passages cochés l’ont été par elle)''

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[  ] un partage ; de plus je serais désolée que les papiers de famille et [  ]

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tout ce qu’il possède à Marthe<ref>Marthe [[Pavet de Courteille, Daniel (1828-1870) et ses proches|Pavet de Courteille]], qui épousera Jean [[Dumas, Ernest Charles Jean Baptiste (1827-1890) et ses descendants|Dumas]] en octobre 1887.</ref> et à jean car ayant laissé indivis <s>tout</s> ce qui nous <s>avons eu de la fortune</s> est revenu après la mort de maman<ref>Jeanne [[Target, Jeanne (1805-1882) et ses proches|Target]], épouse de Jules [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]].</ref> et de <s>papa</s><ref>Jules [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]] mourra le 1er septembre 1887.</ref> mes frères et sœurs<ref>Alfred [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]] (1834-1886), Eugénie [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]], seconde épouse de Charles [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]] (1837-1873), Julien [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]] (1847-1871).</ref>, mon mari<ref>Alphonse [[Milne-Edwards, Alphonse (1835-1900), son père Henri, leurs proches et descendants|Milne-Edwards]].</ref> n’ayant jamais voulu en rien du bien, il serait très difficile d’en faire un partage ; de plus je serais désolée que les papiers de famille et tous les souvenirs de notre heureuse jeunesse passent entre les mains de cousins que nous ne connaissons pas ; et soient vendus au hasard. Je suis au contraire sûre que ces rangements difficiles seront faits après la mort de mon cher père par Jean et par Marthe avec respect en souvenir de tous les membres de ma famille qu’ils ont aimés, et qu’ils conserveront religieusement des objets ayant appartenu à mon père, à ma mère que jean regardait dans son enfance comme de vrais grands-parents ; à Julien à Eugénie et à Alfred.

Si je ne charge pas Marie<ref>Marie [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]], épouse de Marcel de [[Fréville, Marcel de (1851-1912) et sa famille|Fréville]] et mère alors de Jeanne, Robert, Charles et Marie Thérèse de [[Fréville, Marcel de (1851-1912) et sa famille|Fréville]].</ref> et Émilie<ref>Émilie [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]], épouse de Damas [[Froissart, Damas (1852-1923), ses proches et sa famille|Froissart]] et mère alors de Jacques et Lucie [[Froissart, Damas (1852-1923), ses proches et sa famille|Froissart]].</ref> de ce soin, c’est pour ne pas compliquer les affaires ; elles connaissent toutes les deux ainsi que leurs chers maris la tendre affection que je leur porte, et combien j’aime à les considérer comme mes vrais enfants. [[Si je ne les désigne pas comme mes héritières c’est parce que leur fortune étant déjà trop considérable je serais désolée de l’augmenter ; <s>étant persuadée  Je connais leur goût simple</s> persuadée que je ne ferais qu’<s>augmenter</s> ajouter des soucis sans <s>ajouter</s> augmenter <s>à</s> leur bonheur qui est complet. Mais je tiens à leur dire ici combien je les aime et combien elles ont rendu notre vie douce et heureuse. Je [dois] <s>adoré</s> les bénir du fond du cœur  ainsi que leur chère famille. Je compte sur leur sagesse pour  élever simplement leurs enfants, leur donner le goût du travail, <s>et tâcher qu’ils ignorent leur fortune</s> qu’ils ne voyent dans <s>leur</s> la fortune que la manière de faire le bien autour d’eux.

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[  ] enfants ; [[si je ne les désigne pas comme mes héritières c’est parce que leur fortune étant déjà très considérable je <s>serais désolée</s> serais désolée de l’augmenter ; persuadée, que je ne ferais qu’<s>augmenter les</s> ajouter <s>d'autres</s> des soucis <s>sans rien ajouter</s> à leur bonheur qui est complet. Mais je tiens à leur dire ici combien je les aime et combien elles ont rendu notre vie douce et heureuse.

je les bénis du fond du cœur ainsi que leur jeune famille. Je compte sur leur sagesse pour élever simplement leurs enfants, en leur donnant le goût du travail et en tâchant de ne leur faire envisager la fortune que comme la manière de faire des heureux autour <s>de soi</s> d’eux.

==Notes==
<references />

==Notice bibliographique==
D'après l'original.

==Document(s) à télécharger==
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{{Article
|auteurs=Desnoyers (Aglaé – épouse Milne-Edwards) ;
|personnes citées=Pavet de Courteille (Marthe – épouse Dumas) ; Dumas (Jean) ; Milne-Edwards (Alphonse) ; Desnoyers (Jules) ;  Desnoyers (Alfred) ;  Desnoyers (Julien) ;  Desnoyers (Eugénie – épouse Mertzdorff) ; Target (Jeanne – épouse  Desnoyers) ; Mertzdorff (Emilie – épouse Froissart) ; Fréville (Marcel de); Mertzdorff (Emilie – épouse Froissart); Froissart (Damas);
|lieux cités=
|date de rédaction=14 juin 1887
|catégorie=Papiers_familiaux_et_documents_divers
}}
[[Catégorie:1883-1914]]