Samedi 13 août 1881

De Une correspondance familiale

Lettre d’Émilie Mertzdorff (Launay près de Nogent-le-Rotrou) à son père Charles Mertzdorff (Vieux-Thann)


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Launay 13 Août 1881

Mon cher papa,

Pourquoi donc après nous avoir fait espérer ton arrivée pour la fin de cette semaine restes-tu si silencieux ? que faut-il en augurer ? est-ce bon ou mauvais signe ? faut-il continuer à se réjouir ou faut-il se désoler ? est-ce que nous recevrons aujourd’hui une dépêche disant que tu seras avec nous demain ? C’est bien ce que j’espère chaque jour, mais le temps se passe et je n’apprends rien. Tu sais, si tu préfères nous trouver à Paris pour ne pas allonger ton voyage, rien n’est plus facile. Mais je t’en prie dis-le, c’est tout ce que je te demande.

Nous allons tous très bien, nous faisons des promenades fort amusantes qui le seraient encore bien plus si tu y étais et nous avons chassé au furet.

Voilà la cloche du déjeuner, il faut que je te dise adieu mais auparavant je te supplie encore de m’écrire tes projets quels qu’ils soient.

Je t’embrasse tendrement,

Émilie


Notice bibliographique

D’après l’original.

Pour citer cette page

« Samedi 13 août 1881. Lettre d’Émilie Mertzdorff (Launay près de Nogent-le-Rotrou) à son père Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Samedi_13_ao%C3%BBt_1881&oldid=35324 (accédée le 25 avril 2024).

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