Paramé (Ille-et-Vilaine)
En juillet-août 1870 Eugénie Desnoyers séjourne à Paramé avec les fillettes Marie et Emilie Mertzdorff. Leur époux et père Charles Mertzdorff qui les accompagnait doit bientôt regagner l'Alsace, laissant sa famille au bord de la mer dans l'attente des événements (la France déclare la guerre à la Prusse le 19 juillet 1870).
Paramé reste un lieu de villégiature pour les générations suivantes. Elise Vandame, épouse de Jacques Froissart (fils d’Émilie Mertzdoff) y séjourne en 1918. L’dresse est donnée dans la lettre du 28 juin 1918 : Villa Robert Surcouf, Boulevard Hébert, Paramé (Ille-et-Vilaine).
Paramé est une ancienne commune d'Ille-et-Vilaine, qui a fusionné avec Saint-Servan et Saint-Malo en 1967. Paramé, à l'est de Saint-Malo, possède une longue plage de près de 2 kilomètres, appelée plage de Rochebonne.
Au début du XIXe siècle, le littoral nord des communes de Saint-Malo et Paramé est composé de dunes, occupées par des moulins à vent et des industries. Une digue est construite en 1854-1856 pour les protéger ; par la suite, elle est consolidée et prolongée (1874-1878).
Depuis le milieu du siècle, Paramé accueille des touristes (en particulier une communauté britannique). De grandes villas balnéaires sont construites vers la pointe de Rochebonne, ainsi que le Grand Hôtel (1881) puis des Thermes marins. Pour lancer la station balnéaire de Paramé, la Société des Bains de Mer, sous l'impulsion du banquier parisien Hébert qui a loti un quartier proche de la plage, aménage la digue en promenade (1887), avec escaliers d'accès à la plage, bancs (1900) et candélabres (1909). Cette digue, bordée de maisons de la Belle Époque, est un lieu de promenade fréquenté.
Pour citer cette page
« Paramé (Ille-et-Vilaine) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Param%C3%A9_(Ille-et-Vilaine)&oldid=52049 (accédée le 15 novembre 2024).
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