Ordinaire, Jean Jacques (1770-1843)
Auguste Duméril fait allusion dans une lettre de 1831 à un M. Ordinaire dans l’établissement de M. Morin à Fontenay-aux-Roses où il a été pensionnaire.
Professeur de grammaire générale à l’École centrale du département du Doubs, Jean Jacques Ordinaire succède à Lemoine comme proviseur du lycée de Besançon sous l’Empire. Il devient le premier recteur de l’Académie de Besançon, et obtient sa retraite en 1824. Il peut alors continuer l’emploi de sa méthode pour l’étude des langues anciennes dans l’Institution Morin. « Dévoué à la cause de l’instruction publique » depuis 20 ans, selon les mots du Journal d'Éducation (1828), M. Ordinaire se consacre à « l’application et au perfectionnement de sa méthode pour l’enseignement des langues ». Sa méthode est exposée dans divers ouvrages, dont : Nomenclature de l'Epitome historiae sacrae, mise dans un ordre conforme à la méthode pour l'enseignement des langues de M. J.-J. Ordinaire,...(1827).
Il est membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon. Il est cité parmi les disciples de Fourier, en compagnie de Clarisse Vigoureux, le mère de Paul.
Son frère Désiré Ordinaire (1773-1847), docteur en médecine, est inspecteur de l’Académie de Besançon, recteur de l’Académie de Strasbourg (1824), directeur de l’Institut des sourds-muets de Paris (1831).
Pour citer cette page
« Ordinaire, Jean Jacques (1770-1843) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Ordinaire,_Jean_Jacques_(1770-1843)&oldid=60424 (accédée le 15 novembre 2024).
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