Marcel, Henry (1854-1926)
En mai 1882 Marie Mertzdorff-de Fréville cite dans une lettre le nom de « M. Marcel », du Conseil d’État – il est alors au début de sa carrière.
Henri Marcel, fils d'un architecte et descendant par sa mère de Mirabeau, fait des études de droit : il présente sa thèse (Des obligations solidaires) en 1877. Admis comme auditeur au Conseil d’État (1878), il devient secrétaire de la Direction des Cultes (1879-1880) ; chef du cabinet du ministre des Travaux publics (1881) ; directeur des cabinets de Fallières (Intérieur), Jules Ferry puis Hanotaux (Affaires étrangères). « Henry Marcel est un homme résolument de droite, qui défend l’ordre et la tradition »[1]. Il est successivement directeur des Beaux-Arts (1903-1905), administrateur général de la Bibliothèque nationale (1905-1913), directeur des Musées nationaux (1912). Il collabore à des périodiques: La Gironde et La République française sous le pseudonyme de Camille Montigny (du nom de sa mère). Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont : Venise sauvée (tragédie en 5 actes, en vers, d'après Th. Otway, 1886) ; Les Étapes (poésies, 1887) ; J.-F. Millet (biographie critique illustrée, 1903) ; La Peinture Française au 19e siècle (1905) ; Honoré Daumier (1907). Il a laissé de très nombreuses lettres.
Notes
- ↑ Agathe Dufour, Henry Marcel (1854-1926), 2007.
Pour citer cette page
« Marcel, Henry (1854-1926) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Marcel,_Henry_(1854-1926)&oldid=42948 (accédée le 15 novembre 2024).
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