Gouvion-Saint-Cyr, Laurent (1764-1830)

De Une correspondance familiale

Né à Toul, Laurent Gouvion choisit la carrière des armes et entre en 1789 à l’état-major de la Garde Nationale de Paris, grâce à son parent, le maréchal de camp Jean-Baptiste Gouvion, qui est major général. Il fait une carrière fulgurante et devient général de division en 1794. Il livre maintes batailles sous le Directoire. Bonaparte le nomme Conseiller d’État et l’envoie commander les armées franco-espagnoles durant la guerre du Portugal (1801). Ambassadeur à Madrid aux côtés de Lucien Bonaparte, Gouvion commande ensuite l’armée de Naples jusqu’à la fin 1806. Quand Auguste Duméril doit faire face à la suppression des hôpitaux dont il a la direction à Milan, il demande au ministre de la guerre Berthier d’être affecté à l'armée de Naples que commande le général Saint Cyr.

En 1808, Gouvion est fait comte de l’Empire et envoyé en Catalogne, où il remporte plusieurs victoires. Contestant les instructions, il est remplacé par Augereau et quitte son poste. Mis aux arrêts, Gouvion est écarté jusqu’en 1811, date de sa réintégration au Conseil d’État. Il est blessé lors de la campagne de Russie (1812) et élevé à la dignité de Maréchal d’Empire. Louis XVIII le fait ministre de la Guerre (juillet-septembre 1815), puis marquis de Gouvion-Saint-Cyr. Sous la Restauration il obtient le portefeuille de la Marine puis celui de la Guerre et laisse son nom à la loi de 1818 sur le recrutement.



Pour citer cette page

« Gouvion-Saint-Cyr, Laurent (1764-1830) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Gouvion-Saint-Cyr,_Laurent_(1764-1830)&oldid=41901 (accédée le 15 novembre 2024).

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