Voir la source de Samedi 9 août 1800, 21 thermidor an VIII

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__NOTOC__
<span class="letter-subtitle">Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens)</span>

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n° 127

Paris le 21 Thermidor an 8<sup>e</sup>

Papa, je conçois bien votre impatience : je vais faire en sorte de la satisfaire, en vous mettant au courant de ce qui s’est passé. Le ministre<ref>Le ministre de la Justice, [[Abrial, André Joseph (1750-1828)|André Joseph Abrial]].</ref> avait dit au cousin<ref>Probablement André [[Dumont, Jean Charles Nicolas (1730-1788), ses fils Charles Dumont de Sainte-Croix et André Dumont, et leur famille|Dumont]].</ref> que la présentation aurait lieu dans le courant de la dernière décade. J’avais été de suite prévenir le citoyen [[Chaptal, Jean Antoine (1756-1832)|Chaptal]], sans pouvoir lui préciser le jour. le cinq, le chef du bureau de cette partie prévint le cousin que cette présentation ne pourrait point avoir lieu, parce que des affaires pour les émigrations occupaient trop le ministre.

Nous sommes bien persuadés de l’importance de savoir le jour de la présentation ; mais nous ne le pouvons pas parce que le travail étant prêt les circonstances détermineront seules sa présentation. Le C<sup>itoyen</sup> [[Chaptal, Jean Antoine (1756-1832)|Chaptal]] a vu [[Cambacérès, Jean Jacques Régis de (1753-1824)|Cambacérès]] qui ne lui a rien promis jusqu’à ce qu’il ait vu le travail du ministre. Je dois dîner aujourd’hui chez [[Dumont, Jean Charles Nicolas (1730-1788), ses fils Charles Dumont de Sainte-Croix et André Dumont, et leur famille|Dumont]] avec le secrétaire de [[Cambacérès, Jean Jacques Régis de (1753-1824)|Cambacérès]]<ref>[[Cambacérès, Jean Jacques Régis de (1753-1824)|Cambacérès]] a deux secrétaires : Jean Olivier [[Lavollée, Jean Olivier (né en 1776)|Lavollée]] et Noël Barthélemy [[Boutet de Monvel, Jacques Marie (1745-1812) et son fils Noël Barthélemy (1768-1847)|Boutet de Monvel]] ; il s’agit plus probablement de ce dernier.</ref>. Vous sentez bien que nous ne perdrons pas cette heureuse occasion de parler de vos droits.

Je crois avoir écrit à M. [[Dejean, Jean François Aimé (1749-1824) et ses proches|Dejean]]<ref>Jean François Aimé [[Dejean, Jean François Aimé (1749-1824) et ses proches|Dejean]] ; son fils Pierre François Marie Auguste.</ref> au commencement de ce mois. j’ai reçu il y a quatre jours une lettre lui et une de son fils datée du 26 Messidor. Comme ils ne me parlent de rien, il paraîtrait qu’ils n’étaient même pas encore instruits des nominations.

Nous nous portons bien. Auguste<ref>Auguste (l’aîné), frère d’André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref>, qui à couché aujourd’hui chez moi, me charge de vous embrasser. j’en fais autant

adieu.

Votre fils

[[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].
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==Notes==
<references />
==Notice bibliographique==
D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des ''Lettres de Monsieur Constant Duméril, 2<sup>ème</sup>'' ''volume'', p. 79-80)
==Annexe==
Au citoyen [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] père homme de loi,

petite rue St Rémy n° 4804,

à Amiens,

D<sup>épartement</sup> de la Somme.
{{Lettre 
      |id=1800-08 
      |sous-titre=Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens) 
      |signataires=Duméril (André Marie Constant) 
      |destinataires=Duméril (François Jean Charles) 
      |date de rédaction=9 août 1800 
      |personnes citées=Dejean (Pierre François Marie Auguste);Dejean (Jean François Aimé);Dumont (André);Cambacérès (Jean Jacques de);Chaptal (Jean Antoine);Abrial (André Joseph);Lavollée (Jean Olivier);Boutet de Monvel (Noël Barthélemy);Duméril (Auguste l’aîné) 
      |lieux cités=Paris;Amiens 
      }}