Voir la source de Samedi 12 septembre 1812

{{Lettre/Menu_Précédente_Suivante}}
__NOTOC__

<span class="letter-subtitle">Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à son ami Pierre Bretonneau (Chenonceaux)</span>
----
Paris, le 12 septembre 1812.

J’ai le plaisir de vous annoncer, mon cher ami, que je vais encore cette année présider le [[École de santé de Paris, Faculté de médecine de Paris, Société de l’École de médecine|jury de médecine]] à Tours, et que, par conséquent, je me procurerai la satisfaction de vous voir. Hippolyte [[Cloquet, Jean Baptiste (vers 1760-1828), son épouse, leurs fils Hippolyte et Jules et leurs familles|Cloquet]] m’accompagne ; nos plans sont arrangés de manière à ce que nous arrivions dimanche 18 octobre, de bonne heure, à Tours. Nous y descendrons à l’auberge où vous nous avez vus, qui est ''La Boule d’or'', je crois. Nous resterons à Tours jusqu’au 23 ; nous espérons que vous viendrez passer au moins une journée avec nous pendant ce temps. Nous irons à Chenonceaux passer le samedi et le dimanche ; nous partirons le lundi 26 pour Orléans, où j’ai annoncé l’ouverture du jury pour le mardi 27. [[Cloquet, Jean Baptiste (vers 1760-1828), son épouse, leurs fils Hippolyte et Jules et leurs familles|Cloquet]] et moi, nous faisons une grande fête de vous trouver en route. Nous partons le 14 de ce mois pour Amiens et Laon ; nous repasserons à Paris vers le 2 ou 3 octobre ; nous repartons ensuite le 4 pour Nantes, et je viens de vous donner le reste de notre itinéraire.

J’espère que vous vous portez bien, ainsi que Mme [[Bretonneau, Pierre (1778-1862) et ses proches|Bretonneau]]<ref>Marie Thérèse Adam, épouse de Pierre [[Bretonneau, Pierre (1778-1862) et ses proches|Bretonneau]].</ref>, à laquelle je vous prie de vouloir présenter mes civilités respectueuses ; quant à moi, je suis tout à fait bien, ainsi que ma famille. Ma femme<ref>Alphonsine [[Delaroche, Daniel (1743-1812), son épouse Marie Castanet, leurs enfants Michel, Alphonsine et Etienne François, et leurs proches|Delaroche]].</ref> est très grosse, plus que dans ses autres grossesses ; j’espère qu’elle attendra mon retour pour accoucher, car nous comptons qu’elle doit aller jusqu’au commencement de décembre. Pendant mon absence elle ira, comme l’année dernière, passer son veuvage chez ses parents<ref>Daniel [[Delaroche, Daniel (1743-1812), son épouse Marie Castanet, leurs enfants Michel, Alphonsine et Etienne François, et leurs proches|Delaroche]] et sa femme Marie [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|Castanet]] habitent rue Favart. Voir les [[Paris : adresses de la famille Duméril|adresses]] de la famille Duméril.</ref>, dans le quartier de la Comédie italienne.

Mon beau-frère [[Delaroche, Daniel (1743-1812), son épouse Marie Castanet, leurs enfants Michel, Alphonsine et Etienne François, et leurs proches|Delaroche]]<ref>Etienne François [[Delaroche, Daniel (1743-1812), son épouse Marie Castanet, leurs enfants Michel, Alphonsine et Etienne François, et leurs proches|Delaroche]].</ref> m’a chargé de beaucoup d’amitiés pour vous. Je vous dirai beaucoup d’autres choses de vive voix.

Votre sincère ami.
----
==Notes==
<references />
==Notice bibliographique==
D’après Paul Triaire, ''Bretonneau et ses correspondants'', Paris, Félix Alcan, 1892, volume I, p. 215-216. Cet ouvrage est numérisé par la Bibliothèque inter-universitaire de médecine (Paris)
{{Lettre 
      |id=1812-07 
      |sous-titre=Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à son ami Pierre Bretonneau (Chenonceaux) 
      |signataires=Duméril (André Marie Constant) 
      |destinataires=Bretonneau (Pierre) 
      |date de rédaction=12 septembre 1812 
      |personnes citées=Delaroche (Daniel);Delaroche (Etienne François);Castanet (Marie – épouse Delaroche);Cloquet (Hippolyte);Delaroche (Alphonsine – épouse Duméril);Adam (Marie Thérèse – épouse Bretonneau) 
      |lieux cités=Paris;Chenonceaux 
      }}