Voir la source de Institution Morin à Fontenay-aux-Roses


Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] (né en 1812) entre à la pension de M. [[Morin, Prosper Henri (1780-1850) et ses proches|Morin]] à Fontenay-aux-Roses (actuel département des Hauts-de-Seine) le 1<sup>er</sup> juin 1824 (précision notée par sa grand-tante Élisabeth [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|Castanet]] dans ses ''Carnets'') ; son cousin Henri [[Delaroche, Daniel (1743-1812), son épouse Marie Castanet, leurs enfants Michel, Alphonsine et Etienne François, et leurs proches|Delaroche]] (né en 1816) est pensionnaires dans cette institution à la fin des années 1820. 

Prosper Henri [[Morin, Prosper Henri (1780-1850) et ses proches|Morin]] dirige deux établissements d’enseignement, l’un à Paris, 29 rue Louis-le-Grand, l’autre à Fontenay. Là, l’institution occupe jusqu’en 1831 « une habitation seigneuriale » entourée d’un parc et de jardins (d’après les ''Souvenirs'' de François [[Chon, François (1812-1898)|Chon]]) ; les locaux sont par la suite repris en partie par le Collège Sainte-Barbe. L’originalité de l’enseignement mise en avant par le ''Journal d’Éducation'', qui rend compte de la distribution des prix en juillet 1828, tient à l’enseignement à la fois des matières scientifiques et classiques, et aux méthodes pédagogiques. De l’apprentissage de la lecture et de l’écriture jusqu’à la rhétorique, les jeunes gens étudient la botanique, la chimie, la physique, l’histoire, le dessin, la géographie « ancienne et moderne », une langue vivante ; la méthode pestalozzienne est appliquée à l’enseignement des mathématiques élémentaires et celle de Jean Jacques [[Ordinaire, Jean Jacques (1770-1843)|Ordinaire]] à l’enseignement des langues mortes (méthode mutuelle). Les jeunes gens sont préparés pour entrer à l’[[Ecole polytechnique (Paris)|é]][[Ecole polytechnique (Paris)|cole polytechnique]].

L’abbé Desnoyers est aumônier de l’institution de Fontenay.

En 1837, le ''Recueil industriel, manufacturier et commercial…''(par J.G.V. de Moléon et M.A. Jullien, pages 183-187) fait l’éloge de l’enseignement de M. [[Morin, Prosper Henri (1780-1850) et ses proches|Morin]] et de M. [[Belèze, Guillaume (1803-1878)|Belèze]], son gendre et associé. Il est précisé que la méthode d’enseignement originale, faite pour « instruire en amusant », est basée sur la diversité des matières étudiées, l’interrogation orale des élèves puis la rédaction écrite après qu’ils ont écouté le professeur, et le respect des rythmes enfantins. Guillaume [[Belèze, Guillaume (1803-1878)|Belèze]] (1803-1878), directeur des études rue Louis-le-Grand est l’auteur de très nombreux ouvrages pédagogiques. [Arnout] O’Donnel, conseiller d’État, le vicomte de Carrière, ancien préfet et le directeur du collège Rollin sont mentionnés parmi les parents qui remercient publiquement M. [[Morin, Prosper Henri (1780-1850) et ses proches|Morin]]. L’''Almanach-Bottin du commerce de Paris'' de 1842 mentionne pour l’établissement [[Morin, Prosper Henri (1780-1850) et ses proches|Morin]] et [[Belèze, Guillaume (1803-1878)|Belèze]] : « externat, demi-pension, internat, répétitions du collège Bourbon, 50 rue Caumartin, ci-devant rue Louis-le-Grand.

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Les professeurs cités* dans les lettres sont : M. Arnauld (directeur des études ?), Antoine [[Cournand, Antoine (1797-1842)|Cournand]], Maurice [[Courtial, Maurice (né en 1794)|Courtial]], ancien élève de l’[[Ecole polytechnique (Paris)|é]][[Ecole polytechnique (Paris)|cole polytechnique]], « le père Delattre », M. Didier, Alexandre [[Gibon, Alexandre (1798-1871)|Gibon]] (rhétorique), M. [[Jacotot, Joseph (1770-1840) et ses fils|Jacotot]] (répétiteur de mathématiques), M. Ménagé, M. Merisse, M. [[Ordinaire, Jean Jacques (1770-1843)|Ordinaire]]

- mais pas Jean Georges Farcy (1800-1830) qui enseigne la philosophie en 1829-1830.

Les élèves cités* dans les lettres sont nombreux : Allard, Édouard d’[[Andigné, Édouard d' (1812-1886) et son père|Andigné]], Begnier, Joseph Alexandre Constantin [[Bergerot, Guillaume (1773-1846) et ses proches|Bergerot]], Louis Charles Aimé [[Berora, Louis Charles Aimé (vers 1810-1831)|Berora]], Berrie, Auguste [[Blum, Auguste (1812-1878)|Blum]], Boulet, Bringeau, Calixte [[Carraby, Calixte (1812-1874)|Carraby]], Jules [[Chatoney, Jules (1815-1896) et ses proches|Chatoney]], François [[Chon, François (1812-1898)|Chon]], Claus, Henri [[Cottier, Henri (1810-1833)|Cottier]], Deserres, Joseph [[Desgranges, Joseph (1816-1889) et son épouse Valérie Boutin de Beauregard|Desgranges]], Eusèbe [[Dumaine, Eusèbe (1809-1881) et sa famille|Dumaine]], Durand, Fidière, Gase Donzel, Guilber, Guillon, Édouard de [[Janzé, Frédéric de (1817-1900) et son frère Édouard|Janzé]] et son frère Frédéric, Napoléon Louis Henri [[Kirgener de Planta, Napoléon Louis Henri (1810-1884)|Kirgener de Planta]], Hyacinthe [[Klosé, Hyacinthe (1808-1880)|Klosé]], [[Labarraque, Philippe (1811-1879) et son frère Alfred Gabriel|Labarraque]], Oscar Thomas Gilbert de [[Lafayette, Oscar Thomas Gilbert Du Motier de (1815-1881)|Lafayette]], Lambert, Lamulatière, Charles Ferdinand Maxime [[Landry, Charles Ferdinand Maxime (né en 1811)|Landry]], Pierre Édouard [[Lange, Pierre Édouard (né en 1815) et ses proches|Lange]] (ou son frère), Hippolyte [[Lejosne, Hippolyte (1814-1884)|Lejosne]], Lenoir, Jean François Gustave [[Lhéritier de Chezelle, Jean François Gustave (1811-1859)|Lhéritier de Chezelle]], Meaux, Alfred [[Méjan, Alfred (1815-après 1851)|Méjan]], Merluche, Milet, Théodore Gustave Adolphe [[Moulard, Théodore Gustave Adolphe (né en 1812)|Moulard]], Jean Antoine Marie [[Noguera, Jean Antoine Marie (né vers 1814)|Noguera]], Pétain, Alphonse et Augustin [[Saglio (famille)|Saglio]], Georges Alexandre Charles [[Thurneyssen, Georges Alexandre Charles (1815-1894)|Thurneyssen]], Alfred [[Van der Vliet, Alfred (1817-1896)|Van der Vliet]], Paul [[Vigoureux, Paul (1811-1890)|Vigoureux]], Wilhem Louis Adrien [[Bocquillon, Wilhem Louis Adrien, dit Wilhem (1811-1839)|Bocquillon dit Wilhem]]

- mais pas Viollet-le-Duc (1814-1879), qui fréquente également la pension [[Morin, Prosper Henri (1780-1850) et ses proches|Morin]] de Fontenay, ni Didelot, élève exemplaire comme [[Saglio (famille)|Saglio]] et [[Moulard, Théodore Gustave Adolphe (né en 1812)|Moulard]] (selon le ''Journal d’Éducation'').

<nowiki>*</nowiki> L’interprétation possible du copiste des lettres rend les orthographes incertaines.{{Article 
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[[Catégorie:Vie intellectuelle]]