Voir la source de Filhol, Henri (1843-1902) et son épouse


En décembre 1875, Marie et Émilie [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]] assistent au « grand dîner » que donne leur oncle Alphonse [[Milne-Edwards, Alphonse (1835-1900), son père Henri, leurs proches et descendants|Milne-Edwards]] « en l’honneur de M. Filhol jeune voyageur qui est parti avec l’expédition de Vénus et qui a fait le tour du monde en rapportant beaucoup de collections » (lettre du [[Vendredi 3 et samedi 4 décembre 1875|3 décembre 1875]]).

Henri Filhol naît à Toulouse, où son père Édouard Filhol (1814-1883) est conservateur du muséum. Il termine ses études à Paris, où il obtient le titre de docteur ès science et de docteur en médecine avec sa thèse : ''De la sensibilité récurrente dans la main'' (1873).<br />
Comme docteur, naturaliste et géologue, il participe à la mission que l’[[Institut national, Académie des sciences|Académie des Sciences]] envoie à l’Ile Campbell, dans l’océan Pacifique, sous la direction de Bouquet de La Grye, afin d’observer le passage de Vénus sur le soleil. Il participe ensuite à plusieurs autres expéditions, à bord du ''Travailleur'' (1880, 1881 et 1882) et du ''Talisman'' (1883).<br />
Henri Filhol enseigne la zoologie à la Faculté de Toulouse avant de devenir sous-directeur du laboratoire de zoologie anatomique au [[Muséum, Jardin des Plantes, Jardin du roi, Cabinet d’Histoire naturelle du roi|Muséum]] national d'histoire naturelle de Paris (à partir de 1885), puis professeur titulaire de la chaire d'anatomie comparée (à partir de 1894).<br />
Henri Filhol publie plusieurs études sur les fossiles et la préhistoire du Sud-Ouest de la France, ainsi que ''La vie au fond des mers, les explorations sous-marines et les voyages du'' Travailleur ''et du'' Talisman (1885) ; il participe aux volumes de l’''Histoire naturelle des mammifères'', avec Alphonse [[Milne-Edwards, Alphonse (1835-1900), son père Henri, leurs proches et descendants|Milne-Edwards]] et Alfred [[Grandidier, Alfred (1836-1921), son frère Ernest (1833-1912) et leurs proches|Grandidier]] (Imprimerie nationale, 1875-1897). Avec Maurice Lévy (1838-1910), Albert Gaudry (1827-1908), Louis Passy (1830-1913) et Henri Moissan (1852-1907), Henri Filhol prononce un discours aux funérailles d’Alphonse [[Milne-Edwards, Alphonse (1835-1900), son père Henri, leurs proches et descendants|Milne-Edwards]] (Firmin-Didot, 1900).

Henri Filhol épouse Berthe [[Péligot, Eugène Melchior (1811-1890) et ses proches|Péligot]] (lettre du [[Mercredi 10 décembre 1879|10 décembre 1879]]). Ils ont trois enfants.
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