Voir la source de Esparbès, Jean Jacques d' (1720-1810)


Le nom de M. d’Esparbès apparaît sous la plume d’Honoré [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|Castanet]] lorsqu’il fait le récit des combats à [[Saint-Domingue / Haïti|Saint-Domingue]] (lettre du [[Vendredi 9 novembre 1792 et huit jours plus tard|9 novembre 1792]]).

D’Esparbès est un militaire (il commande la 20<sup>e</sup> division militaire à Montauban en juillet 1790). Il serait marié à une cousine de Mme de Pompadour. Général, il est nommé gouverneur de [[Saint-Domingue / Haïti|Saint-Domingue]] au moment où de nouveaux commissaires civils sont envoyés (Léger Félicité Sonthonax, Etienne Polverel, Jean-Antoine Ailhaud) ; ils arrivent au Cap-Français le 18 septembre 1792. Un mois plus tard, le 21 octobre 1792, les commissaires nomment [[Rochambeau, Donatien Marie Joseph de Vimeur (1750-1813)|Rochambeau]] gouverneur général de [[Saint-Domingue / Haïti|Saint-Domingue]] tandis que d’Esparbès, destitué, est embarqué pour la France. Mis en accusation le 4 février 1793, il est acquitté par le Tribunal révolutionnaire le 27 avril 1793 et se retire de la vie publique.

Quelques plaquettes publiées rappellent ses prises de position : ''Réponse de M. d'Esparbès,... aux articles insérés dans le Journal des amis de la constitution, du 4 janvier 1791'', n°6, art. de Cahors ; ''Réflexions du citoyen d'Esparbès sur les arrêts ordonnés à Cambefort,'' (Paris, impr. de Testu, s. d.) ; ''Réponses du citoyen d'Esparbès à l'arrêté des commissaires nationaux civils envoyés aux Isles-sous-le-Vent, adressées à la Convention nationale'' (Paris, impr. de Testu, s. d.) ; ''Annonce des preuves et explications que le citoyen Desparbès se propose de fournir contre ses accusateurs, sur les faits, les préventions et les interprétations'' (Paris, impr. de L. Potier de Lille, s. d.).
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