Voir la source de Dimanche 12 avril 1801, 22 germinal an IX

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__NOTOC__
<span class="letter-subtitle">Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à sa mère Rosalie Duval (Amiens)</span>

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n° 133

Paris le 22 Germinal an IX

Ma chère mère. je vous dois deux réponses mais je ne sais ce qu’est devenue votre première lettre. Je n’avais point encore déterminé l’époque de votre voyage parce que je voulais prendre mes arrangements en conséquence. il faut nécessairement le retarder de 20 jours. Je n’aurai mon appartement que le premier prairial et il me faut au moins quatre à cinq jours pour l’arranger. Au lieu de m’être utile, comme vous pourriez le penser, je vous avoue que l’idée de vous voir trop occupée au moment de votre arrivée me contrarierait beaucoup. J’ai fait un bail de 3, 6, neuf. dont six mois payés d’avance. J’ai acheté un très beau meuble de velours d’utrecht, que je fais faire pour mon salon et qui me revient à 350<sup>ll</sup> . j’ai acheté du vin. toutes ces dépenses et beaucoup d’autres que j’ai eu à faire me gênent beaucoup pour le moment. mais je me suis arrangé de manière qu’à votre arrivée vous ne vous en apercevrez pas, ni moi non plus. ces deux mois-ci me facilitent beaucoup.

Je suis surpris, ainsi que mon frère<ref>Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] (l’aîné).</ref>, que montfleury<ref>Florimond dit Montfleury (l’aîné), frère d’André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> ne nous écrive point du tout. Nous ne savions pas le mot de tout ce que vous me mandez à son égard. Je n’ai point encore écrit à [[Duval, Rosalie (1736-1829), mère d’André Marie Constant Duméril, et sa famille|Duval]]<ref>Augustin [[Duval, Rosalie (1736-1829), mère d’André Marie Constant Duméril, et sa famille|Duval]] épouse Flore Maressal en 1801.</ref>. Je vous prie de m’excuser auprès de lui et de lui dire que je me procurerai ce plaisir un de ces jours.

Je ne puis vous donner aucun conseil par rapport à Désarbret<ref>Joseph Marie Fidèle dit Désarbret, frère d’André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref>. il est d’un tempérament très sanguin. quelques saignées de précaution lorsqu’il en sent le besoin s’opposeront à ces hémorragies. Tous les symptômes consécutifs dont vous me parlez ne sont point inquiétants. ils sont la suite de la faiblesse. il n’y a rien à faire.

Je vais faire ma leçon, je vous embrasse.

Votre fils C. [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].
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==Notes==
<references />
==Notice bibliographique==
D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des ''Lettres de Monsieur Constant Duméril, 2<sup>ème</sup>'' ''volume'', p. 89-90)
{{Lettre 
      |id=1801-05 
      |sous-titre=Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à sa mère Rosalie Duval (Amiens) 
      |signataires=Duméril (André Marie Constant) 
      |destinataires=Duval (Rosalie – épouse Duméril)  
      |date de rédaction=12 avril 1801 
      |personnes citées=Duval (Augustin);Duméril (Joseph Marie Fidèle dit Désarbret);Duméril (Auguste l’aîné);Duméril (Florimond l’aîné dit Montfleury) 
      |lieux cités=Paris;Amiens 
      }}