Voir la source de Dhervillez, François Firmin (1750-1796)


André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] produit en 1793 un [[1793 – Certificat d’assistance aux cours de Dhervillez à Amiens|certificat d’assistance]] aux cours de Dhervillez (lettre du [[Dimanche 8 décembre 1793, 18 frimaire an II|8 décembre 1793]]).

Dhervillez est médecin, ami et collaborateur de [[Lapostolle, Alexandre Ferdinand Léonce (1749-1831)|Lapostolle]], maître-apothicaire. Tous les deux donnent à Amiens, à partir de 1777, des conférences de vulgarisation à la Société Industrielle, à la Société d’horticulture et dans différents lieux de la ville. Les deux savants œuvrent ensemble dans le cadre du Jardin Botanique ; Dhervillez assure le premier cours de chimie qui s’y déroule en 1778. Un opuscule de 28 pages, imprimé à Amiens, présente leur enseignement : ''Sous les auspices de Monseigneur le Comte d'Agay, intendant de la province de Picardie. Plan d'un cours de chymie expérimentale, raisonnée et appliquée aux arts, par M. Dhervillez et M. [[Lapostolle, Alexandre Ferdinand Léonce (1749-1831)|Lapostolle]]''. L’apothicaire [[Lapostolle, Alexandre Ferdinand Léonce (1749-1831)|Lapostolle]], le médecin Dhervillez, le « chimiste-teinturier » [[Natalis de la Morlière, Jean Baptiste (1769–1842)|de La Morlière]], l’Abbé Reynard, professeur de « philosophie » au collège Saint-Nicolas, forment une équipe ; ils sont passionnés de chimie et de physique expérimentales, avec le désir de les promouvoir, de contribuer au progrès économique de leur province et à l’amélioration des conditions d’existence de ses habitants. Les auditeurs de leurs cours sont nombreux et assidus. Dhervillez et [[Lapostolle, Alexandre Ferdinand Léonce (1749-1831)|Lapostolle]] sont élus ensemble en tant qu’« académiciens-adjoints » le 12 janvier 1775 à l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts d’Amiens, puis en tant que titulaires le 17 avril 1780 ; Dhervillez est directeur en 1781 et 1784, puis chancelier en 1791. Dhervillez participe en tant qu’académicien aux commissions de la municipalité d’Amiens en 1789 et comme représentant de l’Académie au sein des députés du Tiers État.

[D’après la thèse de Doctorat de Gilbert Dalmasso : ''Présence de la « Chymie » dans la France du Nord de la deuxième moitié du XVIII<sup>e</sup> siècle au premier tiers du XIX<sup>e</sup>'' (Lille III)]

De son premier mariage avec Ursule Françoise Justine Dottin (1759-1789), François Firmin Dhervillez a deux filles :

# Justine Agnès Caroline Dhervillez (1785-1847 ), épouse de Laurent Noël Augustin [[Lamy, François Guislain Roger (né vers 1750/1760) et ses proches|Lamy]]
# Marie Sidonie Dhervillez (1789-1826)

De son second mariage en 1790 avec Marthe Vrayet, François Firmin Dhervillez a trois enfants :

# Marthe Jeanne Hortense Dhervillez (1791-1836), mariée en 1810 avec Henry Jean Baptiste [[Lamy, François Guislain Roger (né vers 1750/1760) et ses proches|Lamy]] (né en 1781)
# René D’hervillez (né en l’An II)
# Edme Esprit Dhervillez (1796-1838), marié en 1817 avec Félicité Delamorlière (né en 1797).

François Firmin Dhervillez a au moins un frère, Antoine François Dhervillez.{{Biographie
|personnes citées=Dhervillez (François Firmin) ;
|lieux cités=
}}