Voir la source de Deu de Perthes, Louis Joseph (1738-1818) et ses proches


Le rôle de « Monsieur D’Eu » comme le désigne André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] a été décisif dans la carrière du savant. Botaniste, directeur du Jardin des plantes d'Amiens, directeur des fermes d'Amiens, receveur principal des douanes de Rouen, membre de plusieurs sociétés savantes (à Abbeville, Amiens, Boulogne, Anvers et Rouen), Louis Joseph Deu de Perthes a laissé peu de traces écrites en dehors de sa collaboration à l’ouvrage de Georges Louis Marie Dumont de Courset (1746-1824) : ''Le Botaniste cultivateur, ou description, culture et usage de la plus grande partie des plantes étrangères, naturalisées et indigènes, cultivées en France et en Angleterre, rangées suivant la méthode de Jussieu'', publié en cinq volumes en1802, réédité en six volumes en 1811 ; il décrit 8 700 espèces en indiquant leurs propriétés et leur culture.

André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] ne tarit pas de reconnaissance envers son protecteur : « Il est bien heureux pour des jeunes gens qui veuillent vraiment s’instruire d’avoir une personne qui les guide. » Son goût pour les plantes et les insectes l’a sans doute mené au Jardin botanique d’Amiens, proche du domicile de ses parents, où sont dispensés des cours. Il est présenté à M. Deu de Perthes un peu par hasard par une personne qu’il ne connaissait guère. Sensible à la curiosité du jeune homme, le botaniste lui prête des livres et le recommande auprès de M. [[Thillaye, Nicolas (1709-1784) et ses descendants|Thillaye]], également féru de sciences et droguiste à Rouen. C’est dans cette famille rouennaise que se rend l’étudiant vers le début de 1791. Il reste en relations étroites avec son mentor qui intervient en diverses circonstances : pour le recommander auprès de [[Bosc, Louis Augustin Guillaume (1759-1828)|Bosc]] d’Antic ancien administrateur des postes et entomologiste ; pour lui faire parvenir un exemplaire de son « tableau des plantes » ; pour échanger des spécimens de plantes et d’insectes ; ou simplement pour faciliter la circulation du courrier entre le jeune [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] et ses parents au moyen de la « boîte » de messagerie.

Deu de Perthes a laissé une importante collection d'histoire naturelle.
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