Voir la source de Delaroche, Daniel (1743-1812), son épouse Marie Castanet, leurs enfants Michel, Alphonsine et Etienne François, et leurs proches

<span class="biography-subtitle">Familles Delaroche et Kablé</span> 

Daniel Delaroche est le beau-père d’André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]]. 

'''Daniel''' '''Delaroche''' (1743-1812)

[Pour l'orthographe du nom de Daniel Delaroche, par exception à la règle fixée, nous avons préféré la forme « Delaroche » à la forme internationale « de La Roche » par fidélité à la graphie employée le plus souvent par les acteurs eux-mêmes et attribuée ensuite à ses descendants.]

Daniel Delaroche est le fils de Michel (1700-1782), négociant en drap, bourgeois de Genève, et de Anne Monthion (1702-1773). Son frère Alphonse (1736-1807) est lui aussi négociant en drap et propriétaire à Champel près de Genève ; il épouse Jeanne Patron (1744-1816) en 1761 ; ils n’ont pas eu d’enfant.

Daniel Delaroche épouse Marie [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|Castanet]] en 1774. Ils ont 3 enfants : Michel (1775-1852), Alphonsine (1778-1852) et François (Étienne) (1781-1813).

Daniel Delaroche est né à Genève. Il étudie la médecine à Genève et à Leyde, prend ses grades de docteur à Édimbourg où il séjourne jusqu’en 1771, puis exerce à Genève. En 1782, il vient à Paris comme médecin des Gardes Suisses et médecin consultant du duc d’Orléans. Il habite rue du Coq Héron puis en 1791 à l’hôtel [[Delessert, Benjamin (1690-1765) et ses descendants|Delessert]]. Il est très lié avec les [[Delessert, Benjamin (1690-1765) et ses descendants|Delessert]] et la colonie suisse à Paris qui accueille Benjamin Franklin lors de son passage. Après le massacre des gardes suisses (10 août 1792), il émigre en Angleterre. Le passeport mentionne qu’il est accompagné de son épouse, de ses deux fils âgés de 17 et 10 ans et de sa fille âgée de 13 ans. Toute la famille s’embarque le 10 octobre et s’installe à Earls Court Kensington, comté de Middlesex. De là, Daniel Delaroche passe à Lausanne où il exerce la médecine, avant de revenir à Paris. Il est alors médecin des hôpitaux de Paris à la maison Dubois. Il exerce ensuite à l’hôpital Necker et se fait connaître pour son travail sur les maladies nerveuses et la fièvre puerpérale. Il combat activement la petite vérole par l’inoculation puis par la vaccine. Comme André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] il est membre de la [[Société Philomathique de Paris|Société Philomathique]] de Paris. Lorsqu’en 1806 André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] épouse sa fille Alphonsine, Daniel Delaroche est médecin en chef de l’hôpital Saint-Martin. Il exerce ensuite à l'hôpital du faubourg Saint-Laurent dit Maison de Santé. Quelques mois après sa mort (1812), André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] obtient d’être nommé à sa place afin de pouvoir la céder un jour à son beau-frère, François Delaroche, également médecin mais encore trop jeune pour y accéder : il faut être âgé de quarante ans, condition tout juste remplie par André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] à quelques mois près. Suite à la mort de François cette même année 1813, André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] se retrouve en charge de la riche clientèle de son beau-père, composée de familles suisses établies à Paris.

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'''Marie''' [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|'''Castanet''']] (1749-1821)

Fille d’Honoré [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|Castanet]], négociant à Nîmes puis à Lyon, et d’Élisabeth [[Rath, Henriette (1773-1856)|Rat]], Marie [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|Castanet]] épouse Daniel Delaroche en 1774. Elle est l’amie intime de Madame [[Delessert, Benjamin (1690-1765) et ses descendants|Delessert]] (Marie Suzanne Massé épouse de Paul Benjamin [[Delessert, Benjamin (1690-1765) et ses descendants|Delessert]]). Ces relations amicales sont confortées par le mariage de leurs enfants Michel Delaroche et Cécile [[Delessert, Benjamin (1690-1765) et ses descendants|Delessert]]. Par ailleurs Marie [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|Castanet]] est la marraine de Jean Honoré [[Say, Jean-Baptiste (1767-1832), son frère Louis, et leurs familles|Say]] (1771-1799), son neveu et premier époux d’Alphonsine Delaroche. Sa sœur Françoise [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|Castanet]] (1742-1789) épouse en 1765 Jean Étienne [[Say, Jean-Baptiste (1767-1832), son frère Louis, et leurs familles|Say]], banquier à Lyon et associé dans le commerce de la soie de son beau-père Honoré Castanet.

Le couple Delaroche-Castanet demeure à Paris, 7 rue Ménard puis 2 rue Favard dans le quartier de la Comédie italienne. Après la mort de son mari Daniel Delaroche (1812), sa veuve habite avec sa sœur, '''Élisabeth''' [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|'''Castanet''']] qui est restée célibataire, et à proximité de sa fille Alphonsine, d’abord rue Montmartre, puis au [[Muséum, Jardin des Plantes, Jardin du roi, Cabinet d’Histoire naturelle du roi|Jardin des plantes]], rue Cuvier (à partir de 1815), passant l’été en famille à Sceaux (à partir de 1817).

Daniel Delaroche et Marie [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|Castanet]] ont trois enfants : Michel, Alphonsine et Étienne François. 

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'''I- Michel Delaroche''' (1775-1852)

Fils aîné de Daniel Delaroche et de Marie [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|Castanet]].

Né à Genève, Michel Delaroche passe son enfance à Paris puis il est envoyé dès l’âge de douze ans à Kensington près de Londres dans une institution dirigée par un genevois. En 1790, il revient travailler dans une banque à Paris. En 1792, il émigre avec ses parents et trouve un emploi dans une maison de commerce de Londres. Il fait ensuite un séjour à Riga en Lettonie avant de s’installer définitivement en France. Naturalisé français, Michel Delaroche fonde en 1802 au [[Le Havre : La Côte|Havre]] une maison de commerce qu’il transfère deux ans plus tard à Nantes. Cette même année, il épouse '''Cécile''' [[Delessert, Benjamin (1690-1765) et ses descendants|Delessert]] de Genève, sœur d’Armand et d’Auguste qui sont ses adjoints en affaires. Son épouse est également cousine germaine des banquiers de Paris dont il est l'ami intime. Le blocus continental l’amène à transporter son comptoir du [[Le Havre : La Côte|Havre]] à Nantes où les relations internationales s’avèrent plus aisées. Michel travaille alors activement avec les États-Unis. Mais il déplore cette politique protectionniste, les contraintes des licences d’importations et restera toute sa vie un chaud partisan de l’économie libérale. Grâce au commerce avec les États-Unis soumis au blocus britannique, ses affaires prospèrent.

André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] séjourne chez son beau-frère lors de ses tournées de [[École de santé de Paris, Faculté de médecine de Paris, Société de l’École de médecine|jury de médecine]] (en 1811 et 1812). En avril 1814, la famille Michel Delaroche déménage au [[Le Havre : La Côte|Havre]], d’abord au 33 rue des Viviers (actuellement rue de Paris) où il reçoit Lafayette grand ami de la famille. Mais dès 1816, il s’installe à Ingouville sur la Côte qui domine le [[Le Havre : La Côte|Havre]]. Dans ce quartier résidentiel des armateurs et négociants, il fait construire une riche demeure au numéro 53 avec vue sur la mer et jardin en terrasse descendant jusqu’à la rue de Montivilliers. Il y accueille à nouveau Lafayette en 1824 et en 1831 Louis-Philippe. En reprenant son comptoir havrais, Michel Delaroche achète des bateaux et développe ses activités avec les Etats-Unis dans le commerce du coton, avec la Havane et surtout le Brésil. Lorsque Alphonsine Delaroche-[[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] accompagnée de ses deux petits garçons lui rend visite en septembre 1816, elle est impressionnée par les relations internationales entretenues par son frère. Ce dernier vient souvent à Paris pour affaires, parfois accompagné de sa famille, et rend ainsi visite aux familles [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] et [[Delessert, Benjamin (1690-1765) et ses descendants|Delessert]].

En juin 1841 et octobre 1842, André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] profite de l’hospitalité de son beau-frère pour visiter la ville et différents sites avoisinants. Il y découvre les industries, les villages, et la vie sociale havraise qui s’organise autour du Cercle du commerce, de l’hôtel Frascati ou des Régates nouvellement organisées sur le modèle anglais. Le chemin de fer qui arrive à Rouen en 1843 (puis au [[Le Havre : La Côte|Havre]] en 1847) facilite les déplacements. Michel Delaroche sert de guide au savant et l’escorte en 1844 dans un voyage d’une semaine à Londres.

Michel Delaroche est nommé en 1818 conseiller général de la Seine Inférieure. Il est député de 1819 à 1824, puis de 1831 à 1834 ; maire du [[Le Havre : La Côte|Havre]], nommé par le roi, du 8 septembre 1830 au 25 décembre 1831 ; président de la chambre de commerce du [[Le Havre : La Côte|Havre]] de 1830 à 1848 et président du tribunal de commerce à trois reprises. Il meurt à Ingouville en 1852. Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] décrit ses problèmes cérébraux en 1848 dans son [[1843-1869 - Journal d’Auguste Duméril|journal]].

Le couple Delaroche-[[Delessert, Benjamin (1690-1765) et ses descendants|Delessert]] a six enfants :

1- '''Matilde''' '''Delaroche''' (1805-1845), l’aînée, épouse en 1827 Louis François [[Pochet, Louis François (1799-1867) et sa famille|Pochet]], négociant au [[Le Havre : La Côte|Havre]] (leur petite-fille Madeleine Rondeaux deviendra l’épouse d’André Gide en 1895).

2- La deuxième fille, '''Pauline Élise''' Delaroche (1807-1852) se marie en 1825 avec un autre négociant, '''Charles''' [[Latham, Charles (1795-1875) et ses proches|'''Latham''']]. Les frères [[Latham, Charles (1795-1875) et ses proches|Latham]], riches banquiers anglais sont évoqués par André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] quand il se rend à Londres en 1844.

3- Henri David Delaroche

4- La troisième fille, '''Sophie''' '''Delaroche''' décède à l’âge de 15 ans en 1829 (née probablement fin 1813).

5- L’unique fils survivant, '''Henri Delaroche''' (1816-1903), également négociant au [[Le Havre : La Côte|Havre]], épouse en 1846 '''Céline''' [[Oberkampf, Emile (1787-1837) et ses descendants|'''Oberkampf''']]<span style="color:#000000;">, fille d'Émile [[Oberkampf, Emile (1787-1837) et ses descendants|Oberkampf]] et de Julie de Joly de Banneville. Ils ont cinq enfants :</span>

# <span style="color:#000000;">Julie (Octavie) Delaroche (1847-1875). En 1867 elle épouse au Havre </span>'''Charles Kablé''' (1839, Brumath, Bas-Rhin-1903), négociant dont les affaires ne sont pas florissantes dans les années 1870. Charles Kablé est le fils de Jacques Kablé († 1871 à Strasbourg) et de Marguerite Diemer, († 1868 à Brumath) ; il a au moins un frère, Jacques Kablé, né vers 1830, directeur d'assurances, député d'Alsace-Lrraine au parlement allemand, demeurant à Strasbourg. Charles Kablé et Julie Delaroche ont trois enfants (lettre du [[Dimanche 27 et lundi 28 juin 1875|27 juin 1875]]) : Jacques Kablé (1867-1941), Marguerite Kablé (1870-1939) et Jeanne Kablé (1873-1896). Charles Kablé se remarie en 1880, au [[Le Havre : La Côte|Havre]], avec Emma Breebart (1852-1914), <span style="color:#000000;">fille de Nicolas Breebaart (décédé en 1863) et de Charlotte Hellmann. Charles Kablé et Emma Breebart ont trois enfants</span>
# <span style="color:#000000;">Madeleine Delaroche (1848-1865)</span>
# <span style="color:#000000;">(Michel) Raoul Delaroche (1851-1891), qui épouse en 1880, au </span>[[Le Havre : La Côte|Havre]], Julie Mathilde Émilie [[Iselin, Julie (1854-1933)|Iselin]]<span style="color:#000000;"> (1854-1933)</span>
# <span style="color:#000000;">Marie (Émilie) Delaroche (1853-1936), qui épouse en 1871 Jules Émile </span>[[Roederer, Jules Emile (1848-1934)|Roederer]]<span style="color:#000000;"> (1848-1934) ; ils ont six enfants</span>
# <span style="color:#000000;">Gabrielle Delaroche (1857-1928), qui épouse en 1882 Karl von Heyder (1846-1913). Karl von Heyder, né Allemand, est naturalisé Suisse en 1867 puis Français en 1911. Le couple  Delaroche-de  Heyder a trois filles </span>:<span style="color:#000000;">Odette de Heyder (1883-1964), mariée en 1908 avec  Sosthène Palle (1873-1944); Y</span><span style="color:#000000;">vonne Amélie de Heyder (1884-1972), mariée en 1907 avec Pierre Walbaum (1879-1967)</span><span style="color:#000000;">;</span> <span style="color:#000000;">Anne de Heyder (1887-1979) dont la naissance est signalée dans une lettre du [[dimanche 17 juillet 1887]].</span>

6- La benjamine, '''Émilie''' '''Delaroche''' (1823-1894) se marie en 1843 avec '''Adrien''' '''Joseph''' [[Gastambide, Adrien Joseph (1808-1880) et sa famille|'''Gastambide''']] (1808-1880), président de la Cour de Cassation. Leur petite-fille Antoinette est surnommée « la reine du monoplan » pour avoir donné son nom à un modèle d’aéroplane piloté par son cousin Hubert [[Latham, Charles (1795-1875) et ses proches|Latham]], tandis que d’autres engins portent le nom de « [[Gastambide, Adrien Joseph (1808-1880) et sa famille|Gastambide]]-Mengin », fondateur de la compagnie.

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'''II- Alphonsine''' '''Delaroche''' (1778-1852)

Fille de Daniel Delaroche et Marie [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|Castanet]], Alphonsine épouse en premières noces (1797) '''Jean Honoré [[Say, Jean-Baptiste (1767-1832), son frère Louis, et leurs familles|Say]], dit Horace''', dont sa mère est la marraine. Après seulement quelques semaines, Horace qui est chef d’état-major du général Caffarelli, participe à l’expédition d’Égypte et meurt des suites d’une blessure reçue au siège de St Jean d’Acre en 1799. En secondes noces (1806), Alphonsine Delaroche épouse André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]]. Ils ont cinq enfants, mais trois meurent prématurément et seuls deux garçons survivent :

# Caroline [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]], dite ici « l’ainée » (25 mars 1807-6 septembre 1811)
# Louis Daniel Constant  [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] (1808-1888) qui se lance dans le négoce, d’abord sous la houlette de son oncle Michel Delaroche, puis associé à la maison [[Say, Jean-Baptiste (1767-1832), son frère Louis, et leurs familles|Say]]
# Auguste  [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] (1812-1870) Auguste qui suit les traces paternelles dans une carrière scientifique
# Caliste  [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] (une fille née le 14 octobre 1815-23 février 1816)
# Gustave  [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] (2 février 1819-25 juin 1820)

Les frères Louis Daniel Constant et Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]]  épousent leurs cousines, Félicité (en 1835) et Eugénie (en 1843), filles d’Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] le frère d’André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]]. Les lettres d’Alphonsine portent un éclairage précieux sur la place tenue par l’épouse pour accompagner la carrière de son mari, encourager celle de ses fils et entretenir le réseau très actif des familles genevoises à Paris, tout en préservant ses relations plus intimes avec Anne Torras, épouse [[De Candolle, Torras et Varnier (familles)|de Candolle]], ou Suzanne [[De Carondelet – de Tarlé – de Milhau (famille)|de Carondelet]] épouse de Tarlé.

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'''III- (Étienne) François Delaroche''' (1781-1813)

Fils de Daniel Delaroche et Marie [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|Castanet]], Étienne François (ou François Étienne) appelé François dans la correspondance, est médecin, associé à son père. Il se passionne aussi pour la botanique et la zoologie. Il soutient sa thèse de médecine en 1806, intitulée : ''Expériences sur les effets qu’une forte chaleur produit dans l’économie animale''. Il fréquente la maison de [[Berthollet, Claude Louis (1748-1822)|Berthollet]] à [[Société d’Arcueil|Arcueil]] et publie un mémoire intitulé ''Observations sur la vessie aérienne des poissons''. Il fait également quelques voyages, séjourne durant six mois en Espagne (octobre 1807 à mai 1808), accompagne André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] dans la tournée des jurys à Nantes en 1811. Avec Jacques Étienne [[Bérard, Jacques Etienne (1789-1869)|Bérard]], il rédige en 1813 un ''Mémoire sur la détermination de la chaleur spécifique des différents gaz'' (Paris, H. Perronneau). Il meurt du typhus en 1813. A sa mort, André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] se trouve en charge de la clientèle parisienne de Daniel Delaroche qui était destinée à son fils.
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