Voir la source de Chevreau, Henri (1823-1903)


Dans leurs échanges pendant la guerre de 1870 Charles [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]] et son épouse Eugénie [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]] citent les noms de certains acteurs du conflit, militaires et hommes politiques : [[Bazaine, François Achille (1811-1888)|Bazaine]], Canrobert, Changarnier, Chevreau, [[Palikao, Charles Cousin de Montauban comte de (1796-1878)|Palikao]], Douai, Frossard, [[Mac Mahon, Edme Patrice Maurice de (1808-1893)|Mac Mahon]], Napoléon III, très critiqué, [[Ollivier, Emile (1825-1913)|Ollivier]], [[Trochu, Louis Jules (1815-1896)|Trochu]], etc. Le [[Lundi 22 août 1870 (A)|22 août 1870]] Eugénie [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]] signale à son époux Charles [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]] qu’elle a vu affiché à la mairie « un communiqué de M. Chevreau ».

Henri Chevreau (dont les prénoms complets sont Julien Théophile Henri) s'occupe de littérature et après diverses tentatives pour entrer en politique, il s'attache à Louis Napoléon Bonaparte, qui le nomme préfet de l'Ardèche (1849) puis chef du personnel au ministère de l'Intérieur et conseiller d'Etat (1851). Il est préfet à Nantes (1853) puis dans le Rhône (1864) avant de venir au Sénat (1865). Il remplace Haussmann comme préfet de la Seine le 5 janvier 1870. Dans le nouveau cabinet de [[Palikao, Charles Cousin de Montauban comte de (1796-1878)|Palikao]] (10 août 1870), il a le portefeuille de l'Intérieur où il s’occupe de l'organisation de la [[Garde mobile (1868-1871)|garde mobile]]. Après le 4 septembre, il quitte Paris pour la Belgique, puis l’Angleterre, auprès de l'impératrice Eugénie, avant de revenir en France où il tente en vain de rentrer dans la vie politique.

Plusieurs de ses proclamations comme préfet de la Seine et ministre de l'Intérieur sont conservées à la BNF : ''I''''ncorporation dans la garde nationale sédentaire'' (8 août 1870) ; ''D''''émenti de la nouvelle de l'occupation de Nancy par l'armée allemande'' (11 août 1870) ; ''Avis de l'interruption des communications avec Strasbourg'' (12 août 1870) ; ''Absence de nouvelles'' (13 août 1870, 9 heures du matin puis 13 août 1870, midi 10 minutes) ; ''Avis de l'occupation de Nancy par l'armée allemande'' (14 août 1870) ; ''Invitation aux Parisiens à concourir aux travaux de fortification de la ville.''
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