https://lettresfamiliales.ehess.fr/history/Vendredi_21_ao%C3%BBt_1835?feed=atom&Vendredi 21 août 1835 - Historique des versions2024-03-29T05:28:50ZHistorique des versions pour cette page sur le wikiMediaWiki 1.38.2https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_21_ao%C3%BBt_1835&diff=43191&oldid=prevAdmin : Change links from Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862) to Bretonneau, Pierre (1778-1862) et ses proches2021-02-04T14:28:26Z<p>Change links from Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862) to Bretonneau, Pierre (1778-1862) et ses proches</p>
<table style="background-color: #fff; color: #202122;" data-mw="interface">
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<tr class="diff-title" lang="fr">
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">◂ Version précédente</td>
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">Version du 4 février 2021 à 15:28</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l15">Ligne 15 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 15 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Angers 21 Août 1835.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Angers 21 Août 1835.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Me voici enfin arrivé à Angers, ma chère maman, et bien content je t’assure de me trouver auprès d’Auguste<ref>Charles Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]], cousin d’Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref>. J’ai vu avec regret avant hier à Tours que la poste partait à 5 heures du matin, et que par conséquent ma lettre serait en retard d’un jour, puisque je ne l’ai mise à la poste qu’à huit heures du matin. Ma journée à Tours s’est passée fort agréablement. Après avoir été à la poste, je me suis promené un moment, je suis rentré à 10 heures à l’hôtel où j’ai déjeuné, puis j’ai été voir M. [[Bretonneau, Pierre <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">Fidèle </del>(1778-1862)|Bretonneau]]<ref>Pierre [[Bretonneau, Pierre <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">Fidèle </del>(1778-1862)|Bretonneau]], médecin à Tours, ami d’André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> qui m’a fait le plus gracieux accueil qu’il soit possible, me témoignant à plusieurs reprises le plaisir qu’il avait à me voir, tu comprends que j’ai cherché de mon côté à lui exprimer combien j’étais sensible à ces marques d’amitié. Il finissait de déjeuner et était avec M. Leclerc (ce jeune homme que nous avons vu à Paris) et qui m’a aussi très bien reçu, et avec sa femme<ref>Marie Thérèse Adam, épouse de Pierre Fidèle [[Bretonneau, Pierre <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">Fidèle </del>(1778-1862)|Bretonneau]].</ref>, dont l’air âgé et cassé, m’a bien frappé, quoique je m’attendisse à voir une personne vieille ; elle a l’air presque aussi vieux que ma tante<ref>Elisabeth [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|Castanet]].</ref>, mais elle semble avoir encore toutes ses facultés. M. [[Bretonneau, Pierre <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">Fidèle </del>(1778-1862)|Bretonneau]] m’a engagé à venir dîner chez lui, mais comme il désirait me montrer son jardin, il m’engagea à me trouver chez lui à 4 heures pour faire cette promenade avant le dîner. Il était pressé comme il l’est toujours, et je m’en allai ; il était près de onze heures et demie, j’allai à la cathédrale qui est extrêmement belle, et je montai à l’une des tours qui est fort élevée et d’où on voit bien l’ensemble de la ville, laquelle est assez ramassée sur elle-même et n’a véritablement de bien beau que sa position qui est magnifique ; je visitai l’évêché qui n’offre rien de particulier si ce n’est que les appartements sont très vastes, le musée qui ne possède que quelques beaux tableaux : un canal servant de jonction de la Loire et du Cher, les promenades de la ville, et je rentrai à l’hôtel pour m’arranger un peu, puis j’allai chez M. [[Bretonneau, Pierre <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">Fidèle </del>(1778-1862)|Bretonneau]], un cabriolet était prêt et nous montâmes dedans, M. Bret, M. Leclerc et moi, et au bout d’un quart d’heure environ, nous étions rendus à ce jardin qui offre une végétation d’une vigueur admirable, grâce à un puits artésien qui y est creusé, et dont toute l’eau se répand dans le jardin par des rigoles. Les fleurs et les arbres sont superbes. M. [[Bretonneau, Pierre <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">Fidèle </del>(1778-1862)|Bretonneau]] semble aimer beaucoup cette propriété qui se compose en outre d’une petite maison assez gentille, d’une prairie fournissant assez de foin pour ses chevaux, et d’une jolie petite île formée par une petite rivière. Nous nous sommes promenés pendant une heure ½ à peu près ; nous sommes rentrés à 6 heures, M. [[Bretonneau, Pierre <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">Fidèle </del>(1778-1862)|Bretonneau]] m’a mené dans son salon et m’a présenté à Mme Leclerc chez laquelle il demeure. Cette dame peut avoir une quarantaine d’années et n’est pas jolie, elle est fort petite, mais elle a une fille de 17 à 18 ans qui est une jolie personne. Nous avons dîné tous les six ensemble, M. [[Bretonneau, Pierre <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">Fidèle </del>(1778-1862)|Bretonneau]] m’a fait boire du très bon vin de Saumur qui peut en quelque sorte rivaliser avec le Champagne, et m’a encore témoigné beaucoup d’amitié et m’a parlé à plusieurs reprises de vous tous ; il a été obligé de sortir de suite après dîner pour recommencer ses visites ; nous sommes sortis M. Leclerc, sa mère, sa sœur et moi, nous sommes allés voir deux beaux puits artésiens qui sont creusés dans la ville ; le fils nous a quittés pour aller aussi de son côté voir des malades. Nous nous sommes rendus au champ de foire où nous nous sommes promenés, puis assis pendant une heure au moins et j’ai eu le plaisir de causer avec ces dames qui sont aimables, et la jeune personne ne manque pas d’esprit, ma soirée s’est donc passée, comme tu le comprends, d’une manière fort agréable. Je suis rentré à l’hôtel et me suis couché entre onze heures et minuit. Le lendemain jeudi, je me suis levé vers 6 heures, j’ai fait ma malle ; et à 7 on est venu me prévenir qu’il y avait de la place dans la diligence, je m’y suis rendu, et nous sommes partis à 8 heures, j’ai vu un instant M. [[Bretonneau, Pierre <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">Fidèle </del>(1778-1862)|Bretonneau]] qui passait dans la rue. J’avais une place d’intérieur ; il n’y avait en fait de voyageur avec lequel je pusse causer qu’un collégien. La route de Tours ici est admirable, on voyage sur une levée ou digue, qui longe le bord de la Loire dont le lit desséché laisse voir de charmants îlots que recouvrent les eaux dans les temps où les eaux sont fortes, et dont l’autre bord qui est un coteau garni de bois, de petits villages pittoresques et de châteaux offre un aspect délicieux. J’avais déjà suivi la levée depuis Blois jusqu’à Tours, et la vue est bien belle aussi. Nous avons été fort vite, nous n’avons mis que 12 heures à parcourir les 30 lieues qui séparent Tours d’Angers. Ayant mis une lettre à la poste le mercredi après 5 heures du matin pour Auguste, elle avait été en retard d’un jour, et n’était partie que 2 ou 3 heures avant moi et il ne l’avait pas reçu à 8 heures, j’ai laissé ma malle au bureau et suis allé en m’informant de mon chemin jusqu’à la rue des Lices où demeure Auguste et où je l’ai trouvé qui allait venir voir aux diligences si part hasard j’étais arrivé. Tu conçois que nous avons eu beaucoup de plaisir à nous revoir. Il peut me loger chez lui, ce dont je suis fort aise, car nous nous trouverons bien plus ensemble que si j’avais été à l’hôtel, je suis dans son cabinet de travail qui est une grande chambre.</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Me voici enfin arrivé à Angers, ma chère maman, et bien content je t’assure de me trouver auprès d’Auguste<ref>Charles Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]], cousin d’Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref>. J’ai vu avec regret avant hier à Tours que la poste partait à 5 heures du matin, et que par conséquent ma lettre serait en retard d’un jour, puisque je ne l’ai mise à la poste qu’à huit heures du matin. Ma journée à Tours s’est passée fort agréablement. Après avoir été à la poste, je me suis promené un moment, je suis rentré à 10 heures à l’hôtel où j’ai déjeuné, puis j’ai été voir M. [[Bretonneau, Pierre (1778-1862) <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">et ses proches</ins>|Bretonneau]]<ref>Pierre [[Bretonneau, Pierre (1778-1862) <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">et ses proches</ins>|Bretonneau]], médecin à Tours, ami d’André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> qui m’a fait le plus gracieux accueil qu’il soit possible, me témoignant à plusieurs reprises le plaisir qu’il avait à me voir, tu comprends que j’ai cherché de mon côté à lui exprimer combien j’étais sensible à ces marques d’amitié. Il finissait de déjeuner et était avec M. Leclerc (ce jeune homme que nous avons vu à Paris) et qui m’a aussi très bien reçu, et avec sa femme<ref>Marie Thérèse Adam, épouse de Pierre Fidèle [[Bretonneau, Pierre (1778-1862) <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">et ses proches</ins>|Bretonneau]].</ref>, dont l’air âgé et cassé, m’a bien frappé, quoique je m’attendisse à voir une personne vieille ; elle a l’air presque aussi vieux que ma tante<ref>Elisabeth [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|Castanet]].</ref>, mais elle semble avoir encore toutes ses facultés. M. [[Bretonneau, Pierre (1778-1862) <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">et ses proches</ins>|Bretonneau]] m’a engagé à venir dîner chez lui, mais comme il désirait me montrer son jardin, il m’engagea à me trouver chez lui à 4 heures pour faire cette promenade avant le dîner. Il était pressé comme il l’est toujours, et je m’en allai ; il était près de onze heures et demie, j’allai à la cathédrale qui est extrêmement belle, et je montai à l’une des tours qui est fort élevée et d’où on voit bien l’ensemble de la ville, laquelle est assez ramassée sur elle-même et n’a véritablement de bien beau que sa position qui est magnifique ; je visitai l’évêché qui n’offre rien de particulier si ce n’est que les appartements sont très vastes, le musée qui ne possède que quelques beaux tableaux : un canal servant de jonction de la Loire et du Cher, les promenades de la ville, et je rentrai à l’hôtel pour m’arranger un peu, puis j’allai chez M. [[Bretonneau, Pierre (1778-1862) <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">et ses proches</ins>|Bretonneau]], un cabriolet était prêt et nous montâmes dedans, M. Bret, M. Leclerc et moi, et au bout d’un quart d’heure environ, nous étions rendus à ce jardin qui offre une végétation d’une vigueur admirable, grâce à un puits artésien qui y est creusé, et dont toute l’eau se répand dans le jardin par des rigoles. Les fleurs et les arbres sont superbes. M. [[Bretonneau, Pierre (1778-1862) <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">et ses proches</ins>|Bretonneau]] semble aimer beaucoup cette propriété qui se compose en outre d’une petite maison assez gentille, d’une prairie fournissant assez de foin pour ses chevaux, et d’une jolie petite île formée par une petite rivière. Nous nous sommes promenés pendant une heure ½ à peu près ; nous sommes rentrés à 6 heures, M. [[Bretonneau, Pierre (1778-1862) <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">et ses proches</ins>|Bretonneau]] m’a mené dans son salon et m’a présenté à Mme Leclerc chez laquelle il demeure. Cette dame peut avoir une quarantaine d’années et n’est pas jolie, elle est fort petite, mais elle a une fille de 17 à 18 ans qui est une jolie personne. Nous avons dîné tous les six ensemble, M. [[Bretonneau, Pierre (1778-1862) <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">et ses proches</ins>|Bretonneau]] m’a fait boire du très bon vin de Saumur qui peut en quelque sorte rivaliser avec le Champagne, et m’a encore témoigné beaucoup d’amitié et m’a parlé à plusieurs reprises de vous tous ; il a été obligé de sortir de suite après dîner pour recommencer ses visites ; nous sommes sortis M. Leclerc, sa mère, sa sœur et moi, nous sommes allés voir deux beaux puits artésiens qui sont creusés dans la ville ; le fils nous a quittés pour aller aussi de son côté voir des malades. Nous nous sommes rendus au champ de foire où nous nous sommes promenés, puis assis pendant une heure au moins et j’ai eu le plaisir de causer avec ces dames qui sont aimables, et la jeune personne ne manque pas d’esprit, ma soirée s’est donc passée, comme tu le comprends, d’une manière fort agréable. Je suis rentré à l’hôtel et me suis couché entre onze heures et minuit. Le lendemain jeudi, je me suis levé vers 6 heures, j’ai fait ma malle ; et à 7 on est venu me prévenir qu’il y avait de la place dans la diligence, je m’y suis rendu, et nous sommes partis à 8 heures, j’ai vu un instant M. [[Bretonneau, Pierre (1778-1862) <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">et ses proches</ins>|Bretonneau]] qui passait dans la rue. J’avais une place d’intérieur ; il n’y avait en fait de voyageur avec lequel je pusse causer qu’un collégien. La route de Tours ici est admirable, on voyage sur une levée ou digue, qui longe le bord de la Loire dont le lit desséché laisse voir de charmants îlots que recouvrent les eaux dans les temps où les eaux sont fortes, et dont l’autre bord qui est un coteau garni de bois, de petits villages pittoresques et de châteaux offre un aspect délicieux. J’avais déjà suivi la levée depuis Blois jusqu’à Tours, et la vue est bien belle aussi. Nous avons été fort vite, nous n’avons mis que 12 heures à parcourir les 30 lieues qui séparent Tours d’Angers. Ayant mis une lettre à la poste le mercredi après 5 heures du matin pour Auguste, elle avait été en retard d’un jour, et n’était partie que 2 ou 3 heures avant moi et il ne l’avait pas reçu à 8 heures, j’ai laissé ma malle au bureau et suis allé en m’informant de mon chemin jusqu’à la rue des Lices où demeure Auguste et où je l’ai trouvé qui allait venir voir aux diligences si part hasard j’étais arrivé. Tu conçois que nous avons eu beaucoup de plaisir à nous revoir. Il peut me loger chez lui, ce dont je suis fort aise, car nous nous trouverons bien plus ensemble que si j’avais été à l’hôtel, je suis dans son cabinet de travail qui est une grande chambre.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Nous nous sommes déjà promenés ce matin, nous avons parcouru la ville qui n’offre rien de bien remarquable. Il dessine dans ce moment pendant que je t’écris, et nous nous interrompons bien souvent pour causer. Je dois dîner avec lui à sa table d’hôte qui est à ce qu’il parait très bonne et qui est bien composée. Je sais si bien que vous vous intéressez à tout ce que je fais, que je me permets de m’étendre en longs détails sur toutes mes actions. J’espère que j’aurai bientôt une lettre de toi, tu peux me l’adresser simplement à Monsieur [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] élève ingénieur des Ponts et Chaussées rue des Lices, sans autre indication.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Nous nous sommes déjà promenés ce matin, nous avons parcouru la ville qui n’offre rien de bien remarquable. Il dessine dans ce moment pendant que je t’écris, et nous nous interrompons bien souvent pour causer. Je dois dîner avec lui à sa table d’hôte qui est à ce qu’il parait très bonne et qui est bien composée. Je sais si bien que vous vous intéressez à tout ce que je fais, que je me permets de m’étendre en longs détails sur toutes mes actions. J’espère que j’aurai bientôt une lettre de toi, tu peux me l’adresser simplement à Monsieur [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] élève ingénieur des Ponts et Chaussées rue des Lices, sans autre indication.</div></td></tr>
</table>Adminhttps://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_21_ao%C3%BBt_1835&diff=42747&oldid=prevPoublan le 30 janvier 2021 à 08:172021-01-30T08:17:13Z<p></p>
<table style="background-color: #fff; color: #202122;" data-mw="interface">
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<tr class="diff-title" lang="fr">
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">◂ Version précédente</td>
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">Version du 30 janvier 2021 à 09:17</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l4">Ligne 4 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 4 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><span class="letter-subtitle">Lettre d’Auguste Duméril (Angers) à sa mère Alphonsine Delaroche (Paris)</span></div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><span class="letter-subtitle">Lettre d’Auguste Duméril (Angers) à sa mère Alphonsine Delaroche (Paris)</span></div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 998.jpg|border|<del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">150px</del>|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 998.jpg]]</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> </div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 999.jpg|border|<del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">150px</del>|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 999.jpg]]</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 998.jpg|border|<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">128x128px</ins>|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 998.jpg<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">|alt=</ins>]]</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1000.jpg|border|<del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">150px</del>|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1000.jpg]]</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 999.jpg|border|<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">141x141px</ins>|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 999.jpg<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">|alt=</ins>]]</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1001.jpg|border|<del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">150px</del>|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1001.jpg]]</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1000.jpg|border|<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">126x126px</ins>|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1000.jpg<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">|alt=</ins>]]</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1002.jpg|border|<del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">150px</del>|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1002.jpg]]</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1001.jpg|border|<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">138x138px</ins>|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1001.jpg<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">|alt=</ins>]]</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1003.jpg|border|<del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">150px</del>|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1003.jpg]]</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1002.jpg|border|<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">128x128px</ins>|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1002.jpg<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">|alt=</ins>]]</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1004.jpg|border|<del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">150px</del>|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1004.jpg]]</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1003.jpg|border|<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">139x139px</ins>|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1003.jpg<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">|alt=</ins>]]</div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-side-deleted"></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1004.jpg|border|<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">127x127px</ins>|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1004.jpg<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">|alt=</ins>]]</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>----</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>----</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Angers 21 Août 1835.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Angers 21 Août 1835.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Me voici enfin arrivé à Angers, ma chère maman, et bien content je t’assure de me trouver auprès d’Auguste<ref>Charles Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]], cousin d’Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref>. J’ai vu avec regret avant hier à Tours que la poste partait à 5 heures du matin, et que par conséquent ma lettre serait en retard d’un jour, puisque je ne l’ai mise à la poste qu’à huit heures du matin. Ma journée à Tours s’est passée fort agréablement. Après avoir été à la poste, je me suis promené un moment, je suis rentré à 10 heures à l’hôtel où j’ai déjeuné, puis j’ai été voir M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]]<ref>Pierre <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">Fidèle </del>[[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]], médecin à Tours, ami d’André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> qui m’a fait le plus gracieux accueil qu’il soit possible, me témoignant à plusieurs reprises le plaisir qu’il avait à me voir, tu comprends que j’ai cherché de mon côté à lui exprimer combien j’étais sensible à ces marques d’amitié. Il finissait de déjeuner et était avec M. Leclerc (ce jeune homme que nous avons vu à Paris) et qui m’a aussi très bien reçu, et avec sa femme<ref>Marie Thérèse Adam, épouse de Pierre Fidèle [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]].</ref>, dont l’air âgé et cassé, m’a bien frappé, quoique je m’attendisse à voir une personne vieille ; elle a l’air presque aussi vieux que ma tante<ref>Elisabeth [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|Castanet]].</ref>, mais elle semble avoir encore toutes ses facultés. M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] m’a engagé à venir dîner chez lui, mais comme il désirait me montrer son jardin, il m’engagea à me trouver chez lui à 4 heures pour faire cette promenade avant le dîner. Il était pressé comme il l’est toujours, et je m’en allai ; il était près de onze heures et demie, j’allai à la cathédrale qui est extrêmement belle, et je montai à l’une des tours qui est fort élevée et d’où on voit bien l’ensemble de la ville, laquelle est assez ramassée sur elle-même et n’a véritablement de bien beau que sa position qui est magnifique ; je visitai l’évêché qui n’offre rien de particulier si ce n’est que les appartements sont très vastes, le musée qui ne possède que quelques beaux tableaux : un canal servant de jonction de la Loire et du Cher, les promenades de la ville, et je rentrai à l’hôtel pour m’arranger un peu, puis j’allai chez M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]], un cabriolet était prêt et nous montâmes dedans, M. Bret, M. Leclerc et moi, et au bout d’un quart d’heure environ, nous étions rendus à ce jardin qui offre une végétation d’une vigueur admirable, grâce à un puits artésien qui y est creusé, et dont toute l’eau se répand dans le jardin par des rigoles. Les fleurs et les arbres sont superbes. M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] semble aimer beaucoup cette propriété qui se compose en outre d’une petite maison assez gentille, d’une prairie fournissant assez de foin pour ses chevaux, et d’une jolie petite île formée par une petite rivière. Nous nous sommes promenés pendant une heure ½ à peu près ; nous sommes rentrés à 6 heures, M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] m’a mené dans son salon et m’a présenté à Mme Leclerc chez laquelle il demeure. Cette dame peut avoir une quarantaine d’années et n’est pas jolie, elle est fort petite, mais elle a une fille de 17 à 18 ans qui est une jolie personne. Nous avons dîné tous les six ensemble, M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] m’a fait boire du très bon vin de Saumur qui peut en quelque sorte rivaliser avec le Champagne, et m’a encore témoigné beaucoup d’amitié et m’a parlé à plusieurs reprises de vous tous ; il a été obligé de sortir de suite après dîner pour recommencer ses visites ; nous sommes sortis M. Leclerc, sa mère, sa sœur et moi, nous sommes allés voir deux beaux puits artésiens qui sont creusés dans la ville ; le fils nous a quittés pour aller aussi de son côté voir des malades. Nous nous sommes rendus au champ de foire où nous nous sommes promenés, puis assis pendant une heure au moins et j’ai eu le plaisir de causer avec ces dames qui sont aimables, et la jeune personne ne manque pas d’esprit, ma soirée s’est donc passée, comme tu le comprends, d’une manière fort agréable. Je suis rentré à l’hôtel et me suis couché entre onze heures et minuit. Le lendemain jeudi, je me suis levé vers 6 heures, j’ai fait ma malle ; et à 7 on est venu me prévenir qu’il y avait de la place dans la diligence, je m’y suis rendu, et nous sommes partis à 8 heures, j’ai vu un instant M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] qui passait dans la rue. J’avais une place d’intérieur ; il n’y avait en fait de voyageur avec lequel je pusse causer qu’un collégien. La route de Tours ici est admirable, on voyage sur une levée ou digue, qui longe le bord de la Loire dont le lit desséché laisse voir de charmants îlots que recouvrent les eaux dans les temps où les eaux sont fortes, et dont l’autre bord qui est un coteau garni de bois, de petits villages pittoresques et de châteaux offre un aspect délicieux. J’avais déjà suivi la levée depuis Blois jusqu’à Tours, et la vue est bien belle aussi. Nous avons été fort vite, nous n’avons mis que 12 heures à parcourir les 30 lieues qui séparent Tours d’Angers. Ayant mis une lettre à la poste le mercredi après 5 heures du matin pour Auguste, elle avait été en retard d’un jour, et n’était partie que 2 ou 3 heures avant moi et il ne l’avait pas reçu à 8 heures, j’ai laissé ma malle au bureau et suis allé en m’informant de mon chemin jusqu’à la rue des Lices où demeure Auguste et où je l’ai trouvé qui allait venir voir aux diligences si part hasard j’étais arrivé. Tu conçois que nous avons eu beaucoup de plaisir à nous revoir. Il peut me loger chez lui, ce dont je suis fort aise, car nous nous trouverons bien plus ensemble que si j’avais été à l’hôtel, je suis dans son cabinet de travail qui est une grande chambre.</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Me voici enfin arrivé à Angers, ma chère maman, et bien content je t’assure de me trouver auprès d’Auguste<ref>Charles Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]], cousin d’Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref>. J’ai vu avec regret avant hier à Tours que la poste partait à 5 heures du matin, et que par conséquent ma lettre serait en retard d’un jour, puisque je ne l’ai mise à la poste qu’à huit heures du matin. Ma journée à Tours s’est passée fort agréablement. Après avoir été à la poste, je me suis promené un moment, je suis rentré à 10 heures à l’hôtel où j’ai déjeuné, puis j’ai été voir M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]]<ref>Pierre [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]], médecin à Tours, ami d’André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> qui m’a fait le plus gracieux accueil qu’il soit possible, me témoignant à plusieurs reprises le plaisir qu’il avait à me voir, tu comprends que j’ai cherché de mon côté à lui exprimer combien j’étais sensible à ces marques d’amitié. Il finissait de déjeuner et était avec M. Leclerc (ce jeune homme que nous avons vu à Paris) et qui m’a aussi très bien reçu, et avec sa femme<ref>Marie Thérèse Adam, épouse de Pierre Fidèle [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]].</ref>, dont l’air âgé et cassé, m’a bien frappé, quoique je m’attendisse à voir une personne vieille ; elle a l’air presque aussi vieux que ma tante<ref>Elisabeth [[Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches|Castanet]].</ref>, mais elle semble avoir encore toutes ses facultés. M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] m’a engagé à venir dîner chez lui, mais comme il désirait me montrer son jardin, il m’engagea à me trouver chez lui à 4 heures pour faire cette promenade avant le dîner. Il était pressé comme il l’est toujours, et je m’en allai ; il était près de onze heures et demie, j’allai à la cathédrale qui est extrêmement belle, et je montai à l’une des tours qui est fort élevée et d’où on voit bien l’ensemble de la ville, laquelle est assez ramassée sur elle-même et n’a véritablement de bien beau que sa position qui est magnifique ; je visitai l’évêché qui n’offre rien de particulier si ce n’est que les appartements sont très vastes, le musée qui ne possède que quelques beaux tableaux : un canal servant de jonction de la Loire et du Cher, les promenades de la ville, et je rentrai à l’hôtel pour m’arranger un peu, puis j’allai chez M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]], un cabriolet était prêt et nous montâmes dedans, M. Bret, M. Leclerc et moi, et au bout d’un quart d’heure environ, nous étions rendus à ce jardin qui offre une végétation d’une vigueur admirable, grâce à un puits artésien qui y est creusé, et dont toute l’eau se répand dans le jardin par des rigoles. Les fleurs et les arbres sont superbes. M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] semble aimer beaucoup cette propriété qui se compose en outre d’une petite maison assez gentille, d’une prairie fournissant assez de foin pour ses chevaux, et d’une jolie petite île formée par une petite rivière. Nous nous sommes promenés pendant une heure ½ à peu près ; nous sommes rentrés à 6 heures, M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] m’a mené dans son salon et m’a présenté à Mme Leclerc chez laquelle il demeure. Cette dame peut avoir une quarantaine d’années et n’est pas jolie, elle est fort petite, mais elle a une fille de 17 à 18 ans qui est une jolie personne. Nous avons dîné tous les six ensemble, M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] m’a fait boire du très bon vin de Saumur qui peut en quelque sorte rivaliser avec le Champagne, et m’a encore témoigné beaucoup d’amitié et m’a parlé à plusieurs reprises de vous tous ; il a été obligé de sortir de suite après dîner pour recommencer ses visites ; nous sommes sortis M. Leclerc, sa mère, sa sœur et moi, nous sommes allés voir deux beaux puits artésiens qui sont creusés dans la ville ; le fils nous a quittés pour aller aussi de son côté voir des malades. Nous nous sommes rendus au champ de foire où nous nous sommes promenés, puis assis pendant une heure au moins et j’ai eu le plaisir de causer avec ces dames qui sont aimables, et la jeune personne ne manque pas d’esprit, ma soirée s’est donc passée, comme tu le comprends, d’une manière fort agréable. Je suis rentré à l’hôtel et me suis couché entre onze heures et minuit. Le lendemain jeudi, je me suis levé vers 6 heures, j’ai fait ma malle ; et à 7 on est venu me prévenir qu’il y avait de la place dans la diligence, je m’y suis rendu, et nous sommes partis à 8 heures, j’ai vu un instant M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] qui passait dans la rue. J’avais une place d’intérieur ; il n’y avait en fait de voyageur avec lequel je pusse causer qu’un collégien. La route de Tours ici est admirable, on voyage sur une levée ou digue, qui longe le bord de la Loire dont le lit desséché laisse voir de charmants îlots que recouvrent les eaux dans les temps où les eaux sont fortes, et dont l’autre bord qui est un coteau garni de bois, de petits villages pittoresques et de châteaux offre un aspect délicieux. J’avais déjà suivi la levée depuis Blois jusqu’à Tours, et la vue est bien belle aussi. Nous avons été fort vite, nous n’avons mis que 12 heures à parcourir les 30 lieues qui séparent Tours d’Angers. Ayant mis une lettre à la poste le mercredi après 5 heures du matin pour Auguste, elle avait été en retard d’un jour, et n’était partie que 2 ou 3 heures avant moi et il ne l’avait pas reçu à 8 heures, j’ai laissé ma malle au bureau et suis allé en m’informant de mon chemin jusqu’à la rue des Lices où demeure Auguste et où je l’ai trouvé qui allait venir voir aux diligences si part hasard j’étais arrivé. Tu conçois que nous avons eu beaucoup de plaisir à nous revoir. Il peut me loger chez lui, ce dont je suis fort aise, car nous nous trouverons bien plus ensemble que si j’avais été à l’hôtel, je suis dans son cabinet de travail qui est une grande chambre.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Nous nous sommes déjà promenés ce matin, nous avons parcouru la ville qui n’offre rien de bien remarquable. Il dessine dans ce moment pendant que je t’écris, et nous nous interrompons bien souvent pour causer. Je dois dîner avec lui à sa table d’hôte qui est à ce qu’il parait très bonne et qui est bien composée. Je sais si bien que vous vous intéressez à tout ce que je fais, que je me permets de m’étendre en longs détails sur toutes mes actions. J’espère que j’aurai bientôt une lettre de toi, tu peux me l’adresser simplement à Monsieur [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] élève ingénieur des Ponts et Chaussées rue des Lices, sans autre indication.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Nous nous sommes déjà promenés ce matin, nous avons parcouru la ville qui n’offre rien de bien remarquable. Il dessine dans ce moment pendant que je t’écris, et nous nous interrompons bien souvent pour causer. Je dois dîner avec lui à sa table d’hôte qui est à ce qu’il parait très bonne et qui est bien composée. Je sais si bien que vous vous intéressez à tout ce que je fais, que je me permets de m’étendre en longs détails sur toutes mes actions. J’espère que j’aurai bientôt une lettre de toi, tu peux me l’adresser simplement à Monsieur [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] élève ingénieur des Ponts et Chaussées rue des Lices, sans autre indication.</div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l40">Ligne 40 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 41 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |destinataires=Delaroche (Alphonsine – épouse Duméril) </div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |destinataires=Delaroche (Alphonsine – épouse Duméril) </div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |date de rédaction=21 août 1835 </div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |date de rédaction=21 août 1835 </div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |personnes citées=Bretonneau (Pierre <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">Fidèle</del>);Say (famille);Castanet (Elisabeth);Duméril (André Marie Constant);Adam (Marie Thérèse – épouse Bretonneau);Duméril (Louis Daniel Constant);Duméril (Félicité – épouse Duméril);Leclerc (L. J. Frédéric);Defrance (Eugène);Defrance (Alphonse);Duméril (Charles Auguste);Leclerc (Mme);Bret (M.);Fabre (Joseph Auguste);Comte (famille);Leclerc (Mlle) </div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |personnes citées=Bretonneau (Pierre);Say (famille);Castanet (Elisabeth);Duméril (André Marie Constant);Adam (Marie Thérèse – épouse Bretonneau);Duméril (Louis Daniel Constant);Duméril (Félicité – épouse Duméril);Leclerc (L. J. Frédéric);Defrance (Eugène);Defrance (Alphonse);Duméril (Charles Auguste);Leclerc (Mme);Bret (M.);Fabre (Joseph Auguste);Comte (famille);Leclerc (Mlle) </div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |lieux cités=Paris;Angers </div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |lieux cités=Paris;Angers </div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> }}</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> }}</div></td></tr>
</table>Poublanhttps://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_21_ao%C3%BBt_1835&diff=35865&oldid=prevAdmin : Ajoute les liens vers la lettre précédente et suivante sur chaque lettre2021-01-21T19:16:46Z<p>Ajoute les liens vers la lettre précédente et suivante sur chaque lettre</p>
<table style="background-color: #fff; color: #202122;" data-mw="interface">
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<tr class="diff-title" lang="fr">
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">◂ Version précédente</td>
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">Version du 21 janvier 2021 à 20:16</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l1">Ligne 1 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 1 :</td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-side-deleted"></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">{{Lettre/Menu_Précédente_Suivante}}</ins></div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>__NOTOC__</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>__NOTOC__</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
</table>Adminhttps://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_21_ao%C3%BBt_1835&diff=29988&oldid=prevAdmin : Defrance, Louis (1777-1839) et ses proches2021-01-21T17:38:54Z<p>Defrance, Louis (1777-1839) et ses proches</p>
<table style="background-color: #fff; color: #202122;" data-mw="interface">
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<tr class="diff-title" lang="fr">
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">◂ Version précédente</td>
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">Version du 21 janvier 2021 à 18:38</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l19">Ligne 19 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 19 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Voilà papa<ref>André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> bien prêt d’arriver à Montbéliard, je souhaite qu’il ne soit pas trop fatigué de cette longue route. Auguste a reçu hier une lettre de [[Fabre, Joseph Auguste ( ?-1858)|Fabre]]<ref>Joseph Auguste [[Fabre, Joseph Auguste ( ?-1858)|Fabre]] a soutenu sa thèse le 17 août 1835.</ref> qui lui annonce sa réception avec une bonne note ; si tu le vois, fais-lui, je te prie, mon compliment.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Voilà papa<ref>André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> bien prêt d’arriver à Montbéliard, je souhaite qu’il ne soit pas trop fatigué de cette longue route. Auguste a reçu hier une lettre de [[Fabre, Joseph Auguste ( ?-1858)|Fabre]]<ref>Joseph Auguste [[Fabre, Joseph Auguste ( ?-1858)|Fabre]] a soutenu sa thèse le 17 août 1835.</ref> qui lui annonce sa réception avec une bonne note ; si tu le vois, fais-lui, je te prie, mon compliment.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Auguste compte écrire prochainement à Félicité<ref>Félicité [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]], sa cousine et épouse de son frère Louis Daniel Constant.</ref>, je me donnerai aussi très prochainement ce plaisir, Auguste vous envoie à tous trois ses meilleures amitiés ainsi qu’à Eugène et à Alphonse<ref>Eugène et Alphonse [[Defrance (<del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">famille</del>)|Defrance]].</ref>. Il remercie beaucoup le premier de l’envoi de sa thèse et le félicite sur la manière dont il l’a passée. Il me charge aussi de te remercier pour les pralines que tu avais eu l’idée de lui envoyer, disant qu’il reconnaît bien là ta bonté.</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Auguste compte écrire prochainement à Félicité<ref>Félicité [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]], sa cousine et épouse de son frère Louis Daniel Constant.</ref>, je me donnerai aussi très prochainement ce plaisir, Auguste vous envoie à tous trois ses meilleures amitiés ainsi qu’à Eugène et à Alphonse<ref>Eugène et Alphonse [[Defrance<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">, Louis </ins>(<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">1777-1839</ins>) <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">et ses proches</ins>|Defrance]].</ref>. Il remercie beaucoup le premier de l’envoi de sa thèse et le félicite sur la manière dont il l’a passée. Il me charge aussi de te remercier pour les pralines que tu avais eu l’idée de lui envoyer, disant qu’il reconnaît bien là ta bonté.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Adieu, ma chère maman, je t’embrasse de tout cœur ainsi que Constant et sa femme. Mes amitiés je te prie à ma tante, aux cousins et aux [[Comte, Charles (1782-1837), sa femme Adrienne Say et leurs enfants|Comte]] et aux [[Say, Jean-Baptiste (1767-1832), son frère Louis, et leurs familles|Say]] si tu les vois.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Adieu, ma chère maman, je t’embrasse de tout cœur ainsi que Constant et sa femme. Mes amitiés je te prie à ma tante, aux cousins et aux [[Comte, Charles (1782-1837), sa femme Adrienne Say et leurs enfants|Comte]] et aux [[Say, Jean-Baptiste (1767-1832), son frère Louis, et leurs familles|Say]] si tu les vois.</div></td></tr>
</table>Adminhttps://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_21_ao%C3%BBt_1835&diff=29837&oldid=prevAdmin : Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches2021-01-21T16:06:27Z<p>Castanet, Honoré (1705-1765) et ses proches</p>
<table style="background-color: #fff; color: #202122;" data-mw="interface">
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<tr class="diff-title" lang="fr">
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">◂ Version précédente</td>
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">Version du 21 janvier 2021 à 17:06</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l13">Ligne 13 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 13 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Angers 21 Août 1835.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Angers 21 Août 1835.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Me voici enfin arrivé à Angers, ma chère maman, et bien content je t’assure de me trouver auprès d’Auguste<ref>Charles Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]], cousin d’Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref>. J’ai vu avec regret avant hier à Tours que la poste partait à 5 heures du matin, et que par conséquent ma lettre serait en retard d’un jour, puisque je ne l’ai mise à la poste qu’à huit heures du matin. Ma journée à Tours s’est passée fort agréablement. Après avoir été à la poste, je me suis promené un moment, je suis rentré à 10 heures à l’hôtel où j’ai déjeuné, puis j’ai été voir M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]]<ref>Pierre Fidèle [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]], médecin à Tours, ami d’André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> qui m’a fait le plus gracieux accueil qu’il soit possible, me témoignant à plusieurs reprises le plaisir qu’il avait à me voir, tu comprends que j’ai cherché de mon côté à lui exprimer combien j’étais sensible à ces marques d’amitié. Il finissait de déjeuner et était avec M. Leclerc (ce jeune homme que nous avons vu à Paris) et qui m’a aussi très bien reçu, et avec sa femme<ref>Marie Thérèse Adam, épouse de Pierre Fidèle [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]].</ref>, dont l’air âgé et cassé, m’a bien frappé, quoique je m’attendisse à voir une personne vieille ; elle a l’air presque aussi vieux que ma tante<ref>Elisabeth [[Castanet (<del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">famille</del>)|Castanet]].</ref>, mais elle semble avoir encore toutes ses facultés. M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] m’a engagé à venir dîner chez lui, mais comme il désirait me montrer son jardin, il m’engagea à me trouver chez lui à 4 heures pour faire cette promenade avant le dîner. Il était pressé comme il l’est toujours, et je m’en allai ; il était près de onze heures et demie, j’allai à la cathédrale qui est extrêmement belle, et je montai à l’une des tours qui est fort élevée et d’où on voit bien l’ensemble de la ville, laquelle est assez ramassée sur elle-même et n’a véritablement de bien beau que sa position qui est magnifique ; je visitai l’évêché qui n’offre rien de particulier si ce n’est que les appartements sont très vastes, le musée qui ne possède que quelques beaux tableaux : un canal servant de jonction de la Loire et du Cher, les promenades de la ville, et je rentrai à l’hôtel pour m’arranger un peu, puis j’allai chez M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]], un cabriolet était prêt et nous montâmes dedans, M. Bret, M. Leclerc et moi, et au bout d’un quart d’heure environ, nous étions rendus à ce jardin qui offre une végétation d’une vigueur admirable, grâce à un puits artésien qui y est creusé, et dont toute l’eau se répand dans le jardin par des rigoles. Les fleurs et les arbres sont superbes. M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] semble aimer beaucoup cette propriété qui se compose en outre d’une petite maison assez gentille, d’une prairie fournissant assez de foin pour ses chevaux, et d’une jolie petite île formée par une petite rivière. Nous nous sommes promenés pendant une heure ½ à peu près ; nous sommes rentrés à 6 heures, M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] m’a mené dans son salon et m’a présenté à Mme Leclerc chez laquelle il demeure. Cette dame peut avoir une quarantaine d’années et n’est pas jolie, elle est fort petite, mais elle a une fille de 17 à 18 ans qui est une jolie personne. Nous avons dîné tous les six ensemble, M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] m’a fait boire du très bon vin de Saumur qui peut en quelque sorte rivaliser avec le Champagne, et m’a encore témoigné beaucoup d’amitié et m’a parlé à plusieurs reprises de vous tous ; il a été obligé de sortir de suite après dîner pour recommencer ses visites ; nous sommes sortis M. Leclerc, sa mère, sa sœur et moi, nous sommes allés voir deux beaux puits artésiens qui sont creusés dans la ville ; le fils nous a quittés pour aller aussi de son côté voir des malades. Nous nous sommes rendus au champ de foire où nous nous sommes promenés, puis assis pendant une heure au moins et j’ai eu le plaisir de causer avec ces dames qui sont aimables, et la jeune personne ne manque pas d’esprit, ma soirée s’est donc passée, comme tu le comprends, d’une manière fort agréable. Je suis rentré à l’hôtel et me suis couché entre onze heures et minuit. Le lendemain jeudi, je me suis levé vers 6 heures, j’ai fait ma malle ; et à 7 on est venu me prévenir qu’il y avait de la place dans la diligence, je m’y suis rendu, et nous sommes partis à 8 heures, j’ai vu un instant M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] qui passait dans la rue. J’avais une place d’intérieur ; il n’y avait en fait de voyageur avec lequel je pusse causer qu’un collégien. La route de Tours ici est admirable, on voyage sur une levée ou digue, qui longe le bord de la Loire dont le lit desséché laisse voir de charmants îlots que recouvrent les eaux dans les temps où les eaux sont fortes, et dont l’autre bord qui est un coteau garni de bois, de petits villages pittoresques et de châteaux offre un aspect délicieux. J’avais déjà suivi la levée depuis Blois jusqu’à Tours, et la vue est bien belle aussi. Nous avons été fort vite, nous n’avons mis que 12 heures à parcourir les 30 lieues qui séparent Tours d’Angers. Ayant mis une lettre à la poste le mercredi après 5 heures du matin pour Auguste, elle avait été en retard d’un jour, et n’était partie que 2 ou 3 heures avant moi et il ne l’avait pas reçu à 8 heures, j’ai laissé ma malle au bureau et suis allé en m’informant de mon chemin jusqu’à la rue des Lices où demeure Auguste et où je l’ai trouvé qui allait venir voir aux diligences si part hasard j’étais arrivé. Tu conçois que nous avons eu beaucoup de plaisir à nous revoir. Il peut me loger chez lui, ce dont je suis fort aise, car nous nous trouverons bien plus ensemble que si j’avais été à l’hôtel, je suis dans son cabinet de travail qui est une grande chambre.</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Me voici enfin arrivé à Angers, ma chère maman, et bien content je t’assure de me trouver auprès d’Auguste<ref>Charles Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]], cousin d’Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref>. J’ai vu avec regret avant hier à Tours que la poste partait à 5 heures du matin, et que par conséquent ma lettre serait en retard d’un jour, puisque je ne l’ai mise à la poste qu’à huit heures du matin. Ma journée à Tours s’est passée fort agréablement. Après avoir été à la poste, je me suis promené un moment, je suis rentré à 10 heures à l’hôtel où j’ai déjeuné, puis j’ai été voir M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]]<ref>Pierre Fidèle [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]], médecin à Tours, ami d’André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> qui m’a fait le plus gracieux accueil qu’il soit possible, me témoignant à plusieurs reprises le plaisir qu’il avait à me voir, tu comprends que j’ai cherché de mon côté à lui exprimer combien j’étais sensible à ces marques d’amitié. Il finissait de déjeuner et était avec M. Leclerc (ce jeune homme que nous avons vu à Paris) et qui m’a aussi très bien reçu, et avec sa femme<ref>Marie Thérèse Adam, épouse de Pierre Fidèle [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]].</ref>, dont l’air âgé et cassé, m’a bien frappé, quoique je m’attendisse à voir une personne vieille ; elle a l’air presque aussi vieux que ma tante<ref>Elisabeth [[Castanet<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">, Honoré </ins>(<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">1705-1765</ins>) <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">et ses proches</ins>|Castanet]].</ref>, mais elle semble avoir encore toutes ses facultés. M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] m’a engagé à venir dîner chez lui, mais comme il désirait me montrer son jardin, il m’engagea à me trouver chez lui à 4 heures pour faire cette promenade avant le dîner. Il était pressé comme il l’est toujours, et je m’en allai ; il était près de onze heures et demie, j’allai à la cathédrale qui est extrêmement belle, et je montai à l’une des tours qui est fort élevée et d’où on voit bien l’ensemble de la ville, laquelle est assez ramassée sur elle-même et n’a véritablement de bien beau que sa position qui est magnifique ; je visitai l’évêché qui n’offre rien de particulier si ce n’est que les appartements sont très vastes, le musée qui ne possède que quelques beaux tableaux : un canal servant de jonction de la Loire et du Cher, les promenades de la ville, et je rentrai à l’hôtel pour m’arranger un peu, puis j’allai chez M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]], un cabriolet était prêt et nous montâmes dedans, M. Bret, M. Leclerc et moi, et au bout d’un quart d’heure environ, nous étions rendus à ce jardin qui offre une végétation d’une vigueur admirable, grâce à un puits artésien qui y est creusé, et dont toute l’eau se répand dans le jardin par des rigoles. Les fleurs et les arbres sont superbes. M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] semble aimer beaucoup cette propriété qui se compose en outre d’une petite maison assez gentille, d’une prairie fournissant assez de foin pour ses chevaux, et d’une jolie petite île formée par une petite rivière. Nous nous sommes promenés pendant une heure ½ à peu près ; nous sommes rentrés à 6 heures, M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] m’a mené dans son salon et m’a présenté à Mme Leclerc chez laquelle il demeure. Cette dame peut avoir une quarantaine d’années et n’est pas jolie, elle est fort petite, mais elle a une fille de 17 à 18 ans qui est une jolie personne. Nous avons dîné tous les six ensemble, M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] m’a fait boire du très bon vin de Saumur qui peut en quelque sorte rivaliser avec le Champagne, et m’a encore témoigné beaucoup d’amitié et m’a parlé à plusieurs reprises de vous tous ; il a été obligé de sortir de suite après dîner pour recommencer ses visites ; nous sommes sortis M. Leclerc, sa mère, sa sœur et moi, nous sommes allés voir deux beaux puits artésiens qui sont creusés dans la ville ; le fils nous a quittés pour aller aussi de son côté voir des malades. Nous nous sommes rendus au champ de foire où nous nous sommes promenés, puis assis pendant une heure au moins et j’ai eu le plaisir de causer avec ces dames qui sont aimables, et la jeune personne ne manque pas d’esprit, ma soirée s’est donc passée, comme tu le comprends, d’une manière fort agréable. Je suis rentré à l’hôtel et me suis couché entre onze heures et minuit. Le lendemain jeudi, je me suis levé vers 6 heures, j’ai fait ma malle ; et à 7 on est venu me prévenir qu’il y avait de la place dans la diligence, je m’y suis rendu, et nous sommes partis à 8 heures, j’ai vu un instant M. [[Bretonneau, Pierre Fidèle (1778-1862)|Bretonneau]] qui passait dans la rue. J’avais une place d’intérieur ; il n’y avait en fait de voyageur avec lequel je pusse causer qu’un collégien. La route de Tours ici est admirable, on voyage sur une levée ou digue, qui longe le bord de la Loire dont le lit desséché laisse voir de charmants îlots que recouvrent les eaux dans les temps où les eaux sont fortes, et dont l’autre bord qui est un coteau garni de bois, de petits villages pittoresques et de châteaux offre un aspect délicieux. J’avais déjà suivi la levée depuis Blois jusqu’à Tours, et la vue est bien belle aussi. Nous avons été fort vite, nous n’avons mis que 12 heures à parcourir les 30 lieues qui séparent Tours d’Angers. Ayant mis une lettre à la poste le mercredi après 5 heures du matin pour Auguste, elle avait été en retard d’un jour, et n’était partie que 2 ou 3 heures avant moi et il ne l’avait pas reçu à 8 heures, j’ai laissé ma malle au bureau et suis allé en m’informant de mon chemin jusqu’à la rue des Lices où demeure Auguste et où je l’ai trouvé qui allait venir voir aux diligences si part hasard j’étais arrivé. Tu conçois que nous avons eu beaucoup de plaisir à nous revoir. Il peut me loger chez lui, ce dont je suis fort aise, car nous nous trouverons bien plus ensemble que si j’avais été à l’hôtel, je suis dans son cabinet de travail qui est une grande chambre.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Nous nous sommes déjà promenés ce matin, nous avons parcouru la ville qui n’offre rien de bien remarquable. Il dessine dans ce moment pendant que je t’écris, et nous nous interrompons bien souvent pour causer. Je dois dîner avec lui à sa table d’hôte qui est à ce qu’il parait très bonne et qui est bien composée. Je sais si bien que vous vous intéressez à tout ce que je fais, que je me permets de m’étendre en longs détails sur toutes mes actions. J’espère que j’aurai bientôt une lettre de toi, tu peux me l’adresser simplement à Monsieur [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] élève ingénieur des Ponts et Chaussées rue des Lices, sans autre indication.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Nous nous sommes déjà promenés ce matin, nous avons parcouru la ville qui n’offre rien de bien remarquable. Il dessine dans ce moment pendant que je t’écris, et nous nous interrompons bien souvent pour causer. Je dois dîner avec lui à sa table d’hôte qui est à ce qu’il parait très bonne et qui est bien composée. Je sais si bien que vous vous intéressez à tout ce que je fais, que je me permets de m’étendre en longs détails sur toutes mes actions. J’espère que j’aurai bientôt une lettre de toi, tu peux me l’adresser simplement à Monsieur [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] élève ingénieur des Ponts et Chaussées rue des Lices, sans autre indication.</div></td></tr>
</table>Adminhttps://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_21_ao%C3%BBt_1835&diff=28405&oldid=prevAdmin : Remplacement de texte — « - épouse » par « – épouse »2020-11-10T17:20:40Z<p>Remplacement de texte — « - épouse » par « – épouse »</p>
<table style="background-color: #fff; color: #202122;" data-mw="interface">
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<tr class="diff-title" lang="fr">
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">◂ Version précédente</td>
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">Version du 10 novembre 2020 à 18:20</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l37">Ligne 37 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 37 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |sous-titre=Lettre d’Auguste Duméril (Angers) à sa mère Alphonsine Delaroche (Paris) </div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |sous-titre=Lettre d’Auguste Duméril (Angers) à sa mère Alphonsine Delaroche (Paris) </div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |signataires=Duméril (Auguste) </div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |signataires=Duméril (Auguste) </div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |destinataires=Delaroche (Alphonsine <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">- </del>épouse Duméril) </div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |destinataires=Delaroche (Alphonsine <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">– </ins>épouse Duméril) </div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |date de rédaction=21 août 1835 </div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |date de rédaction=21 août 1835 </div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |personnes citées=Bretonneau (Pierre Fidèle);Say (famille);Castanet (Elisabeth);Duméril (André Marie Constant);Adam (Marie Thérèse <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">- </del>épouse Bretonneau);Duméril (Louis Daniel Constant);Duméril (Félicité <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">- </del>épouse Duméril);Leclerc (L. J. Frédéric);Defrance (Eugène);Defrance (Alphonse);Duméril (Charles Auguste);Leclerc (Mme);Bret (M.);Fabre (Joseph Auguste);Comte (famille);Leclerc (Mlle) </div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |personnes citées=Bretonneau (Pierre Fidèle);Say (famille);Castanet (Elisabeth);Duméril (André Marie Constant);Adam (Marie Thérèse <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">– </ins>épouse Bretonneau);Duméril (Louis Daniel Constant);Duméril (Félicité <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">– </ins>épouse Duméril);Leclerc (L. J. Frédéric);Defrance (Eugène);Defrance (Alphonse);Duméril (Charles Auguste);Leclerc (Mme);Bret (M.);Fabre (Joseph Auguste);Comte (famille);Leclerc (Mlle) </div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |lieux cités=Paris;Angers </div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |lieux cités=Paris;Angers </div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> }}</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> }}</div></td></tr>
</table>Adminhttps://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_21_ao%C3%BBt_1835&diff=22146&oldid=prevPoublan le 5 juin 2020 à 06:222020-06-05T06:22:33Z<p></p>
<table style="background-color: #fff; color: #202122;" data-mw="interface">
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<tr class="diff-title" lang="fr">
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">◂ Version précédente</td>
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">Version du 5 juin 2020 à 07:22</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l1">Ligne 1 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 1 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>__NOTOC__</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>__NOTOC__</div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-side-deleted"></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;"></ins></div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><span class="letter-subtitle">Lettre d’Auguste Duméril (Angers) à sa mère Alphonsine Delaroche (Paris)</span></div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><span class="letter-subtitle">Lettre d’Auguste Duméril (Angers) à sa mère Alphonsine Delaroche (Paris)</span></div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l31">Ligne 31 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 32 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><references /></div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><references /></div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>==Notice bibliographique==</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>==Notice bibliographique==</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>D’après le livre des ''lettres de Monsieur Auguste Duméril à M. Henri Delaroche (suite)'', 4''<sup>ème</sup>'' volume (''Voyage à Angers et sur les bords de la Loire, jusqu’à Saint Nazaire, pendant qu’Auguste l’ingénieur'' <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">[[Charles|Auguste Duméril, cousin germain d’Auguste Duméril]] </del>''était en mission à Angers en 1835)'', p. 998-1004.</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>D’après le livre des ''lettres de Monsieur Auguste Duméril à M. Henri Delaroche (suite)'', 4''<sup>ème</sup>'' volume (''Voyage à Angers et sur les bords de la Loire, jusqu’à Saint Nazaire, pendant qu’Auguste l’ingénieur'' ''était en mission à Angers en 1835)'', p. 998-1004.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>{{Lettre </div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>{{Lettre </div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |id=1835-06 </div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |id=1835-06 </div></td></tr>
</table>Poublanhttps://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_21_ao%C3%BBt_1835&diff=19083&oldid=prevAdmin le 25 mai 2020 à 16:582020-05-25T16:58:05Z<p></p>
<table style="background-color: #fff; color: #202122;" data-mw="interface">
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<tr class="diff-title" lang="fr">
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">◂ Version précédente</td>
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">Version du 25 mai 2020 à 17:58</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l1">Ligne 1 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 1 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>__NOTOC__</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>__NOTOC__</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><span class="<del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">LETTRE</del>-subtitle">Lettre d’Auguste Duméril (Angers) à sa mère Alphonsine Delaroche (Paris)</span></div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><span class="<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">letter</ins>-subtitle">Lettre d’Auguste Duméril (Angers) à sa mère Alphonsine Delaroche (Paris)</span></div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 998.jpg|border|150px|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 998.jpg]]</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 998.jpg|border|150px|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 998.jpg]]</div></td></tr>
</table>Adminhttps://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_21_ao%C3%BBt_1835&diff=16229&oldid=prevAdmin le 25 mai 2020 à 11:152020-05-25T11:15:15Z<p></p>
<table style="background-color: #fff; color: #202122;" data-mw="interface">
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<tr class="diff-title" lang="fr">
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">◂ Version précédente</td>
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">Version du 25 mai 2020 à 12:15</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l1">Ligne 1 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 1 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>__NOTOC__</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>__NOTOC__</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><span class="<del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">letter</del>-subtitle">Lettre d’Auguste Duméril (Angers) à sa mère Alphonsine Delaroche (Paris)</span></div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><span class="<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">LETTRE</ins>-subtitle">Lettre d’Auguste Duméril (Angers) à sa mère Alphonsine Delaroche (Paris)</span></div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-side-deleted"></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> </div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-side-deleted"></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 998.jpg|border|150px|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 998.jpg]]</ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-side-deleted"></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 999.jpg|border|150px|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 999.jpg]]</ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-side-deleted"></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1000.jpg|border|150px|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1000.jpg]]</ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-side-deleted"></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1001.jpg|border|150px|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1001.jpg]]</ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-side-deleted"></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1002.jpg|border|150px|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1002.jpg]]</ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-side-deleted"></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1003.jpg|border|150px|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1003.jpg]]</ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-side-deleted"></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1004.jpg|border|150px|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1004.jpg]]</ins></div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>----</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>----</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Angers 21 Août 1835.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Angers 21 Août 1835.</div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l24">Ligne 24 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 32 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>==Notice bibliographique==</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>==Notice bibliographique==</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>D’après le livre des ''lettres de Monsieur Auguste Duméril à M. Henri Delaroche (suite)'', 4''<sup>ème</sup>'' volume (''Voyage à Angers et sur les bords de la Loire, jusqu’à Saint Nazaire, pendant qu’Auguste l’ingénieur'' [[Charles|Auguste Duméril, cousin germain d’Auguste Duméril]] ''était en mission à Angers en 1835)'', p. 998-1004.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>D’après le livre des ''lettres de Monsieur Auguste Duméril à M. Henri Delaroche (suite)'', 4''<sup>ème</sup>'' volume (''Voyage à Angers et sur les bords de la Loire, jusqu’à Saint Nazaire, pendant qu’Auguste l’ingénieur'' [[Charles|Auguste Duméril, cousin germain d’Auguste Duméril]] ''était en mission à Angers en 1835)'', p. 998-1004.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">==Document(s) à télécharger==</del></div></td><td colspan="2" class="diff-side-added"></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><del style="font-weight: bold; text-decoration: none;"></del></div></td><td colspan="2" class="diff-side-added"></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 998.jpg|border|150px|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 998.jpg]]</del></div></td><td colspan="2" class="diff-side-added"></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 999.jpg|border|150px|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 999.jpg]]</del></div></td><td colspan="2" class="diff-side-added"></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1000.jpg|border|150px|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1000.jpg]]</del></div></td><td colspan="2" class="diff-side-added"></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1001.jpg|border|150px|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1001.jpg]]</del></div></td><td colspan="2" class="diff-side-added"></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1002.jpg|border|150px|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1002.jpg]]</del></div></td><td colspan="2" class="diff-side-added"></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1003.jpg|border|150px|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1003.jpg]]</del></div></td><td colspan="2" class="diff-side-added"></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">[[Fichier:lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1004.jpg|border|150px|lettre du 21 août 1835, recopiée livre 8 page 1004.jpg]]</del></div></td><td colspan="2" class="diff-side-added"></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>{{Lettre </div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>{{Lettre </div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |id=1835-06 </div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> |id=1835-06 </div></td></tr>
</table>Adminhttps://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_21_ao%C3%BBt_1835&diff=7915&oldid=prevAdmin le 16 mai 2020 à 00:192020-05-16T00:19:36Z<p></p>
<table style="background-color: #fff; color: #202122;" data-mw="interface">
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<tr class="diff-title" lang="fr">
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">◂ Version précédente</td>
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">Version du 16 mai 2020 à 01:19</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l23">Ligne 23 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 23 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><references /></div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><references /></div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>==Notice bibliographique==</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>==Notice bibliographique==</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>D’après le livre des ''lettres de Monsieur Auguste Duméril à M. Henri Delaroche (suite)'', 4''<sup>ème</sup>'' volume (''Voyage à Angers et sur les bords de la Loire, jusqu’à Saint Nazaire, pendant qu’Auguste l’ingénieur'' [Charles Auguste Duméril, cousin germain d’Auguste Duméril] ''était en mission à Angers en 1835)'', p. 998-1004.</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>D’après le livre des ''lettres de Monsieur Auguste Duméril à M. Henri Delaroche (suite)'', 4''<sup>ème</sup>'' volume (''Voyage à Angers et sur les bords de la Loire, jusqu’à Saint Nazaire, pendant qu’Auguste l’ingénieur'' <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">[</ins>[Charles<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">|</ins>Auguste Duméril, cousin germain d’Auguste Duméril<ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">]</ins>] ''était en mission à Angers en 1835)'', p. 998-1004.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>==Document(s) à télécharger==</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>==Document(s) à télécharger==</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
</table>Admin