Voir la source de Guersant, Louis Benoît (1777-1848), sa femme et leur fils Paul Louis Benoît (1800-1869)


André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] et sa femme fréquentent les Guersant, qui sont mentionnés dans les lettres à partir de 1812. Lorsqu’en 1816 André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] doit partir en tournée de jurys de médecine, il choisit le docteur Guersant pour le remplacer auprès de sa clientèle parisienne. Il est possible que les deux hommes se soient rencontrés à Rouen, où Guersant est officier de santé à l'hospice militaire en l’An VI (il est à l’époque également professeur d'histoire naturelle à l'Ecole centrale du département de la Seine) ; c’est lui qui lit la notice biographique du directeur du jardin botanique de Rouen à l’[[Académie de Rouen, Société d’émulation de Rouen|Académie]] de cette ville (1808).

'''Louis Benoît Guersant''', fils d’un médecin de Dreux, commence des études médicales à Rennes, puis est envoyé par son département à l’[[École de santé de Paris, Faculté de médecine de Paris, Société de l’École de médecine|Ecole de santé]] de Paris, où il rejoint [[Bretonneau, Pierre (1778-1862) et ses proches|Bretonneau]] et [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] avec lesquels il se lie. Guersant, médecin et botaniste, fréquente le cours de [[Lamarck, Jean Baptiste de Monet de (1744-1829)|Lamarck]]. Il présente la question des « propriétés vitales dans les végétaux » à l'[[École de santé de Paris, Faculté de médecine de Paris, Société de l’École de médecine|école de médecine]] en l’an XI (1803). Membre de l’[[Académie de médecine|Académie]], médecin de l’hôpital des enfants, médecin consultant du roi, Guersant jouit d’une bonne réputation scientifique. Il est partie prenante dans les polémiques sur l’opportunité de la trachéotomie dans le traitement du croup, soutenue par [[Bretonneau, Pierre (1778-1862) et ses proches|Bretonneau]] (dans les années 1820) et sur le magnétisme animal (dans les années 1830). Il s’adonne spécialement à la pathologie infantile.

Guersant et son épouse ont plusieurs enfants (en 1816, dans une lettre à [[Bretonneau, Pierre (1778-1862) et ses proches|Bretonneau]], il annonce la naissance de sa troisième fille).

Son fils '''Paul Louis Benoît Guersant''' (1800-1869) devient lui aussi médecin. Son ''Essai sur les avantages et les inconvénients de la, lithotomie, comparés à ceux de la lithotritie'' est publié en 1828. Ses ''Notices sur la chirurgie des enfants'' paraissent dans les années 1860.
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